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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 13:19


Economie

Vendredi 14 mai 2010 5 14 /05 /2010 10:53

 

               Il est dommage que les gens qui nous gouvernent comme ceux qui les conseillent ne lisent pas le blog d’Henricles : cela aurait évité aux Grecs et aux autres de connaître la cure d’austérité dont on les accable ou les accablera !

Il y a longtemps qu’Henricles a tiré la sonnette d’alarme au sujet des déficits publics et dettes « souveraines » (quel bel euphémisme pour désigner la dette d’États aux abois et « en faillite » comme avait déclaré le premier ministre en sursis  François Fillon)

Voici ci-dessous un extrait de ce qu’Henricles  écrivait ici dès juin 2008 et il répétait l’avertissement en mars 2009. (Voir sur le blog « Qui doit payer ? »). Et encore en juin 2009. (Voir « Le président, la dette et l’emprunt »).

 

« C’est une des plus grosses fautes, oui, une vraie faute envers nous, les citoyens,  de la part des gens au pouvoir depuis les années 80 : Mitterrand, Chirac, Jospin et à nouveau Chirac, ont laissé honteusement augmenter la dette publique ! Les chiffres donnent le vertige : La dette publique qui était déjà de 295,5 Milliards d’Euros en 1988 est passée pendant le second septennat de Mitterrand à … 654,3 milliards d’Euros !  Et à 980 milliards en 2003 ! Elle serait passée en 2006 à 1150 milliards d’Euros ou 1427,6 milliards selon les façons de compter !

Répétons-le, c’est grave parce que cela veut dire que  la totalité de l’impôt sur le revenu sert non à rembourser la dette, mais à payer les intérêts !

C’est grave parce que cela veut dire que l’État a perdu les moyens de sa politique : que peut décider l’État si l’essentiel de ses recettes est dépensé d’avance ! Tous les gens de gauche – et de droite, aussi ! – qui souhaitent un État plus fort, un État capable de développer des services publics plus efficaces, un État qui investisse dans la Recherche et  l’Éducation, devraient comprendre que la priorité des priorités est de désendetter l’État et les organismes publics ! »

Bon ! Ils n’ont pas écouté Henricles. Le mal est fait. Et on se retrouve maintenant avec la nécessité de plans plus ou moins douloureux pour réduire dette et déficits !

Les recettes sont toujours les mêmes : augmentation des impôts, déguisée ou non, baisse des revenus des uns et des autres, enfin, surtout des salariés et retraités parce que « les marchés » ne souhaitent pas qu’on touche trop aux revenus des capitaux : toute leur activité fébrile  est le calcul - « spéculation », ici, c’est presque synonyme –, la recherche du revenu maximum des…capitaux qu’ils gèrent, les leurs ou ceux des autres !

A la gauche de la gauche, comme à l’extrême-droite, ils vitupèrent contre la soumission de nos divers gouvernants à « la dictature des marchés » et estiment qu’on ne devrait pas leur céder ! Théoriquement, ils n’ont pas tort, c’est sûr, mais en pratique, comme depuis plus de 25 ans maintenant, les marchés financiers ont été déréglementés et qu’il y a liberté totale des mouvements de capitaux, bref, ce qu’on appelle la mondialisation financière, on ne pourrait échapper à la dictature des marchés que si Les Européens – y compris les Britanniques !- avaient ensemble décidé des mesures efficaces de contrôle de ces marchés, avaient pris les mesures pour empêcher les institutions financières de se livrer à ces activités dangereuses. Or, malgré les rodomontades de notre président, rien n’a été fait encore de sérieux. Que cela nous plaise ou non, nous sommes donc soumis à la dictature des marchés : on a bien vu en, 2008, qu’une crise bancaire et financière entraînait une crise économique généralisée. Et pour éviter d’y replonger, quelles que soient les vitupérations des Mélenchon et autres Altermondialistes, il faut bien hélas, pour le moment,  « obéir » à ces marchés qui sont, de fait, les maîtres !

En attendant que des gouvernants courageux (2012, Ségolène Royal ?) s’attaquent un jour proche à ces marchés enfin soumis à des régles telles qu’ils ne puissent plus menacer périodiquement la prospérité du monde !  Et que prévale l’intérêt public plutôt que celui des capitaux

Retrouver la compétitivité pour éviter les déficits, limiter les dépenses de l’État et des collectivités, augmenter les impôts pour augmenter les recettes publiques, baisser ou bloquer les salaires. Toutes ces mesures accablent actuellement les Grecs, également, les Portugais, bientôt aussi les Espagnols et les…Britanniques ! Quant aux Français, Fillon nous a annoncé une rigueur qu’il n’a pas osé nommer comme telle. Le mari de Carla l’a tout de même enguirlandé et  a fait annoncer plus ou moins la même chose par le ministre Woerth lequel, paraît-il, ne tardera pas (octobre ?) à remplacer Fillon dont les sondages trop favorables font ombrage au président !

Mais il y a un tabou, une mesure que personne n’ose envisager, tellement taboue que moi-même, crains de me faire traiter de tous les « noms d’oiseaux », y compris par mes lectrices et lecteurs les plus bienveillants si je l’énonce !

Tant pis, je me jette à l’eau !

C’est pourtant une mesure propre à rétablir la compétitivité, résorber peu à peu les déficits et, en même temps favoriser la croissance et, à terme, augmenter l’emploi !

Un miracle ? Un miracle dont seul Henricles connaîtrait le secret ?

Non, ils sont nombreux à connaître ce remède mais depuis plus de 40 ans on n’ parlé que de l’inverse, on a bercé les peuples de l’illusion de la rareté du travail ou du partage du travail, de l’entrée dans l’ère des loisirs, de la « fin du travail » et il y a alors une censure intellectuelle complète  à ce sujet !

Imaginons qu’en Grèce, où, d’après ce que j’ai lu, la durée hebdomadaire du travail est de 35 h dans le public (¼ de la population active) et de 40 h dans le privé, imaginez donc que les gens, au lieu de subir une baisse de leurs salaires, travaillaient 1h. de plus chaque jour, 4 jours par semaine pour le même salaire (pour les enseignants l’augmentation des heures de cours serait proportionnelle !)

Dans la fonction publique, cela voudrait dire beaucoup plus de personnel disponible, des heures ouvrables élargies, des dossiers traités plus vite, bref, cela reviendrait, sans dépense supplémentaire de l’État, à une augmentation de fait des services publics !

Dans le privé cela permettrait de produire plus et mieux à un coût équivalent ! C’est-à-dire que les prix des biens et services grecs proposés sur le marché international gagneraient en compétitivité ! Plus de 10% parce que le processus est cumulatif !

Évidemment j’ai supposé une augmentation générale et sauvage et il faudrait moduler une telle mesure en fonction de nombreux critères dans lesquels je n’entre pas ici. Offrir par exemple un choix entre baisse du revenu et travail supplémentaire. Mais je vous fais remarquer que les mesures déjà prises sous la pression de DSK, Seigneur du FMI, et des Européens, sont toutes aussi sauvages les unes que les autres !

Travailler plus, hebdomadairement, quotidiennement, annuellement, c’est exactement ce qui, avec les basses rémunérations,  explique les avantages énormes de concurrence des pays comme la Chine et l’Inde !

Je le répète, plutôt que de perdre brutalement 25% ou 35 % de leur revenu, bien des Grecs (plus tard des Portugais, Espagnols, Britanniques, et qui sait ? des Français !) préfèreraient de beaucoup travailler 3, 4 ou 5 h de plus par semaine. Étant entendu que des dérogations devraient être prévues pour les professions les plus exténuantes, et pour d’autres déjà soumises à des horaires hors du commun ! Et qu’un gouvernement respectueux des citoyens, consulterait, discuterait, et serait ouvert à des aménagements selon les cas.  

 

Examinons encore les résultats d’une éventuelle augmentation de la durée du travail en lieu et place, complètement ou en partie, des baisses de rémunération.

Augmenter la production pour le même prix a, au contraire de la baisse des revenus, « récessioniste »,  un effet expansionniste ! Produire plus, vendre plus grâce à une meilleure compétitivité, permet de meilleures rentrées fiscales (TVA) tandis que les dépenses n’augmentent pas !

Dans l’immédiat, une telle mesure risquerait de se traduire par une légère augmentation du chômage (on a moins besoin d’embaucher parce que le même nombre de travailleurs produit plus !)  mais, très vite, les entreprises qui conquerraient de nouveaux marchés, seraient amenées à développer leurs capacités de production, donc à recruter pour répondre à une demande croissante. Alors que les décisions déjà prises en Grèce,  de baisse des revenus et hausse de la TVA ont un effet récessioniste qui aggrave le chômage !

L’augmentation de la durée du travail enclencherait un cercle vertueux favorable à la fois au redressement des comptes des finances publiques, des comptes extérieurs (augmentation des exportations grâce à des prix redevenus concurrentiels), et à terme à l’emploi dans le secteur marchand ! Quant aux services publics ils seraient plus efficients pour une même dépense ! 

 

J’en ai assez dit.

Je sais que beaucoup sont scandalisés et pensent que j’écris des énormités.

Alors, à vous la parole maintenant !

Henricles

 

Source: cliquez ici

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 19:23

 


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M. Nicolas Sarkozy et son gouvernement sont en contradiction avec l’initiative du Grenelle de l’environnement. En effet l’environnement n’est pas une démarche isolée, il est nécessaire de l’appréhender par le biais d’une vision systémique du développement se fondant sur la recherche d’intégration et de mise en cohérence de politiques sectorielles. Ceci impose un traitement conjoint des effets économiques, sociaux et environnementaux de toute politique ou action humaine. La préservation des écosystèmes sur lesquels reposent la vie humaine, animale et végétale est tout aussi fondamentale que la lutte contre les inégalités sociales et la redistribution des richesses. Nonobstant, il semble que N.Sarkozy n’est pas soucieux de lier exigences environnementales et revendications sociales. Le Grenelle de l’environnement a été simplement une tribune pour apparaître à côté d’un prix Nobel et attirer la presse américaine et européenne. Pour les écolos de façade, les grandes messes sont toujours utiles pour leur notoriété ! M. Sarkozy, est un bon prédicateur quand il lit les discours de son conseiller et, le Grenelle de l’environnement fut une mise en scène parfaite pour créer un impact du monde médiatique jusqu’alors sur le charme de N.Sarkozy 1er.

Il faut remarquer que les français commencent à s’habituer aux mises en scène sarkozyste et aux grands discours sans lendemain. Depuis l’arrivé de M. Sarkozy à la tête du gouvernement de la France, la parole politique a perdu toute crédibilité tant on constate une banalisation du mensonge au plus haut sommet de l’Etat. Il suffit d'énumérer les derniers engagements restés sans suite et autres assertions gratuites : en finir avec les paradis fiscaux, les patrons voyous ; empêcher la fermeture des usines ; faire baisser le chômage ; chercher la croissance avec les dents, etc. Il faut lire son discours lors de la conclusion du Grenelle de l’environnement en 2007 le Président affirmait avec conviction :

L’Etat sera précurseur dès 2008, tous les ministères et toutes les administrations feront leur bilan carbone et engageront un plan pour améliorer de 20 % leur efficacité énergétique.

Dès 2008, le code des marchés publics sera réformé pour que les clauses environnementales ne soient plus une faculté mais une obligation.

Dès 2008, tous les projets de bâtiments publics respecteront les meilleures normes de performance énergétique.

Et dès 2009, tous les nouveaux véhicules des administrations devront être propres. Ce grand programme n’est pas une dépense, c’est un investissement. C’est l’investissement le plus rentable que nous pouvons faire aujourd’hui .

Pour le seul secteur du bâtiment, nous allons créer 100 000 emplois et de nouvelles filières de formation. Dans le seul secteur des nouvelles énergies, 50 000 emplois seront créés. Etc,etc.

 

(Pour un bilan détaillé des trois ans d’application du Grenelle de l’environnement, lire l’article de Jade Lindgaard sur Mediapart.)

 

Aujourd’hui la cacophonie sur la grande messe du Grenelle de l’environnement  est au sommet du pouvoir et les propositions du monde associatif, les Ongs engagés dans le combat de longue date attendent toujours les engagements pris par M.Sarkozy! Vous croyez toujours à ses promesses ? Lisez les mesures issues du Grenelle de l’environnement et faites vous-même le bilan !

 

Pour mettre en place les promesses du Grenelle de l’environnement il fallait élaborer des politiques publiques ciblées qui facilitent le changement de comportements et une vraie stratégie du développement conçue de façon systémique et articulé  afin de créer des instruments efficaces capable de concilier la croissance économique, avec le respect des écosystèmes, protection environnementale et sociale assurant  un avenir pour les nouvelles générations. Mais le concept et la mise en œuvre du développement durable pour ce gouvernement demeure flou et indéfini.

 

Comment peut-on parler de développement durable en France quand les institutions politiques et économiques sont affaiblies et les programmes sociaux étouffés ? Où va l’économie lorsqu’elle est dominée par le monde de finances et l’économie se détache du social ?  

Dans la vision de l’orthodoxie libérale du gouvernement Sarkozy, l’Etat est en train de perdre ses fonctions sociales et sa liberté d’agir pour le bien être de ses citoyens. Dès le début de son mandat que M. Sarkozy agit en tant que PDG d’un Etat Entrepreneur affaiblissant le rôle de l’état dans les prestations de services publics. Les premières mesures prises, telle que la franchise médicale et les cadeaux fiscaux faites aux riches sont des exemples concrets sur la façon entrepreneurial de gouverner la France, des cadeaux pour des riches et des contraints pour les pauvres et classe moyenne…. Cet Etat dans l’avenir proche sera incapable de garantir une intégration politique et sociale fondée sur le droit élémentaire d’accès à une éducation de qualité, un système de santé, un assainissement, et enfin à l’usufruit du bien public.

 

Une chose positive est toutefois à relever : les jeunes sont très sensibles à la démarche du développement durable et l’opinion publique en France commence à se réveiller. Petit à petit l’opinion publique commence à faire la différence entre l’écologie politique, l’écodéveloppement solidaire, l’écologie du spectacle et tous ces faux écologistes qui agissent par opportunisme politique or pour profiter d’un  marché juteux en ce qui concerne le commerce avec les services environnementaux. Le marketing écologique est en marche avec les grandes entreprises transnationales prêtes à contrôler le marché des énergies renouvelables et d’autres technologies dites vertes.

J’espère que le monde associatif, académique engagés  pour un autre développement ne sera pas dupe avec le Grenelle 2 ! Il ne faut pas baisser les bras face aux beaux discours qui en rien ne se traduisent dans des actions concrètes. Il faut continuer à se mobiliser pour un écodéveloppement solidaire, pour une société plus équitable. Cela veut dire un développement, économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable. Cela signifie aussi une nouvelle forme de gouvernance, où la mobilisation et la participation de tous les acteurs de la société civile aux processus de décision doit prendre le pas sur le simple échange d’informations.

 

Marilza de Melo Foucher

Consultante Internationale

Docteur en Economie

 

  Mediapart-club edition les-invites-de-mediapart article 060 Lire le document Mediapart-club edition les-invites-de-mediapart article 060

 

 

 

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 19:12

 


Par Japp
le 13/05/2010 à 14:20

 

 

Je commencerai par citer François Mitterrand :

" C'est seulement à partir du moment où cesseront les insultes que je me demanderais si je sers encore ! "

Ségolène Royal doit, à l'instar de François Mitterrand, avancer contre vents et marées. Ségolène Royal révolutionne la politique, blasphème contre tous les credos socialistes et donc elle dérange...
Qu'elle continue ainsi, Ségolène Royal a tout d'une grande, elle est l'unique présidentiable à gauche...

François Mitterrand n'a jamais hésité à bousculer la vielle garde, à se moquer des sondages qui lui nuisaient, à prendre des libertés vis-à vis du PS et souvent il n'en faisait qu' à sa tête...résultat : il est devenu Président pour 14 ans !

Ségolène Royal démontre, magistralement, en Poitou-Charentes, le génie de la politique qui consiste à unir les français derrière un projet comme nous l'avons vu aux élections régionales et dans l'action sur le terrain face à la tempête, aux menaces pesant sur l'emploi ou dans la bataille écologique par exemple.

Ségolène Royal endosse à nouveau par la volonté du peuple, son costume de Présidente de région. Et il faut dire que ce costume lui sied à merveille ...

Débarrassée du costume d'ex-candidate, Ségolène Royal est une femme d'avenir. N'en déplaise aux usurpateurs, l'idéologie que forge le parti socialiste aujourd'hui est puisée dans le pacte présidentiel de 2007.

Oublié le calamiteux congrès de Reims Ségolène Royal est dans la préparation de nouvelles échéances. Elle nous l'avait promis...

Ségolène Royal peut, en venant de réaliser un des meilleusr scores du PS (+ 10 points), entamer désormais son chemin vers la présidentielle de 2012 ! Conseillère du président à 27 ans, députée des deux-sèvres à 35 ans, ministre à 38 ans, présidente de région à 51 ans, candidate à la présidentielle à 54 ans... à l'Elysée à 59 ans ? ...Très beau C.V. n'est-ce-pas ?

 

 

 le post v2

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 20:41

 

Ségolène Royal, l'effrontéeDENIS ROUVRE POUR LE MONDE MAGAZINE

La couverture du Monde Magazine n°23

 

Les faiseurs d’opinion sont dans leurs petits souliers. Ils ne savent plus à quels saints se vouer. Loin de l’agitation du barnum médiatique insipide actuel, qui tente sans coup férir de créer des tentions au sein du Parti socialiste. Ségolène Royal, toujours droite dans ses bottes, défendant surtout la veuve et l’orphelin alors que certains ne jouent que leur propre partition, trace sa route, loin, très loin même de la falsification perpétuelle. Telle une anguille, elle glisse avec bonheur entre les mains des voltigeurs du mensonge, qui ont voulu faire de leur souhait, un paradigme sociétal. Hélas, ça ne marche pas. Mais, comme ils ont plusieurs tours dans leur besace, ils n’hésitent plus à parler de surprise. Ambiance.


A deux ans des présidentielles, celle qui a su garder, au mieux, la cohésion au sein de son parti par son intelligence après le vol caractéristique dont elle a été victime lors de l’élection au premier secrétariat du PS -petit rappel utile pour tous les pseudo amnésiques qui veulent l’enterrer très tôt-, la dame du Poitou est plus que vivante. La femme doubout comme on dit là-bas aux Antilles, tel un phénix, renaît chaque jour davantage de ses cendres. Cendres dans lesquelles ils ont voulu l’ensevelir. Les apprentis sorciers ne savaient pas que, il suffisait de faire un vrai sondage, pas celui servi sur un plateau d’argent et payé aux frais du prince dont personne ne sait comment il est réalisé...

Alors que le patron de l’institut de sondage Ipsos, Jean Marc Lech, s’aventurait sur un terrain glissant en arguant sans vergogne que Ségolène Royal était "rayée des radars", la première salve et piqûre de rappel est venue du Nouvelobs.fr, qui a fait appel à ses lecteurs. Journal comme on le sait, pas vraiment proche de Ségolène Royal. Et là, victoire écrasante, sans appel. Sur tous les plans, hormis la politique internationale où, elle est devancée de....0,3 point, des miettes en somme (d’ailleurs on se demande bien si la personne choisie est vraiment compétente sur ce plan), Ségolène Royal gagne haut la main. Pourquoi ? Au fil des billets publiés ici ou là, nous avons toujours critiqué vertement cet amateurisme des sondeurs qui ne font que poser des questions orientés sans autre alternative. Là, les choses étaient simples : votre candidat pour la présidentielle 2012, sur le plan international, la compétence, la proximité, l’égalité, la réforme et tutti quanti. Et hier, Paris Match a renchéri. On va de surprise en surprise ? Pas tant que ça, pour les gens honnêtes..

Les officines de propagande s’autoproclamant de sondages en sont pour leurs frais. Lorsque certains s’agitent dans le bocal, Ségolène Royal, elle, convainc, non seulement les élites, mais aussi, ceux qu’on peut nommer aujourd’hui la plèbe. Le discours ambiant est une escroquerie. D’ailleurs, pour corroborer notre propos depuis des lustres, s’il y a une volonté de la part de Solférino et maintenant de "DSK et son gang" dixit Cassandre*, de refuser les primaires, c’est bien parce qu’ils savent très bien le poids réel de cette femme devant les militants socialistes. Elle est loin devant ceux qui, dans ce salmigondis ahurissant, ce logos biaisé pour éliminer, vantent ceux présentés comme les préférés des Français. Ce mensonge abyssal s’évente peu à peu, mais, surement. Quand on sait ce qui se passe sur le terrain, loin des bureaux feutrés parisiens, ce n’est nullement une surprise...

Qui a pu croire un seul instant que celle qui transforma récemment les éléphants solférinesques en éléphanteaux lors des primaires socialistes de 2007 -"un passé lointain" disent ses détracteurs-, serait déjà has been ? Surtout pas l’Élysée. Hier, un off venait confirmer que l’opposant(e) le plus crédible et le plus craint de la sarkozye était encore et toujours la mitterrandia : Ségolène Royal. Voici le propos prêté à un fidèle et très proche ministre de Nicolas Sarkozy rapporté par le très sarkozyste Direct Matin Plus : "La candidate du PS la plus redoutable pour nous en 2012, c’est Ségolène Royal. S’il y a des primaires très ouvertes avec plusieurs millions d’électeurs, sur lesquels le PS aura moins de prise, c’est elle qui a le plus de chances de l’emporter. Et elle est vraiment dangereuse pour Nicolas Sarkozy." Vous avez bien lu ? Parole de Prophète ? Non. Réalité simplement.

 

Allain Jules

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 20:30

 

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Nous avions déjà remarqué les affiches publicitaires de la région Poitou-Charentes dans les couloirs du métro : campagne sur la croissance verte, ou plus récemment sur les villes et terroirs (La Rochelle, Cognac, ...). Depuis quelques jours, une nouvelle campagne est passée à la dimension supérieure : elle s'est installée sur les grands formats des quais parisiens.

 

"Notre littoral reprend des COULEURS, et ça vous va bien" expliquent les affiches, faisant explicitement référence à l'après-Xynthia, dans lequel Ségolène Royal s'est beaucoup impliquée. Il s'agit d'une opération commune aux régions Poitou-Charentes et Pays de la Loire. Un site spécifique qui promeut le tourisme dans les deux régions a été créé (www.couleursdulittoral.com), et le côté ludique est présent : "Jouez et gagnez vos vacances sur nos côtes" annoncent les affiches.

 

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"L'objectif de cette campagne est d'anticiper toute dégradation de l'image des territoires, de contrer d'éventuelles annulations de réservations, de conforter les industries du tourisme littoral et soutenir les professionnels de la mer", selon un communiqué des deux régions.

Si l'impact de la tempête sur les infrastructures touristiques est "assez faible", "l'impact en terme d'image a été bien plus important", relèvent les régions.

 

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La visite des sites des 2 régions révèle une surprise : alors que la région Poitou-Charentes présente sobrement le bandeau reprenant les trois affiches dans sa lettre hebdomadaire du 30 avril,  la région Pays de la Loire présente un résumé d'article dès la première page, en détournant dans l'article l'affiche originelle, qui, tronquée, arbore le seul logo de la région Pays de la Loire. Mais cette affiche "tronquée" ne fait pas partie de la campagne publicitaire du métro parisien.

 

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      L'affiche "tronquée" des Pays de la Loire

 

Une raison à cette mise en avant des Pays de la Loire tout de même : le budget de la campagne est pris en charge par la région Pays de la Loire à hauteur d'environ 75% (800 000 €) pour un budget total de 1 030 000 €. La campagne d'affichage sera en effet diffusée dans les Pays de la Loire, en Bretagne et en Île-de-France, et sera doublée de parutions dans la presse nationale. La région que préside Ségolène Royal est donc engagée à hauteur de 230 000 € seulement.

 

Mais, autre surprise, les affiches des quais, de taille très supérieure à celles des couloirs du métro, grossissent d'autant les logos des deux régions partenaires. Côté Pays de la Loire, un slogan imagé : "Région Pays de la Loire - l'esprit grand ouvert".

Et côté de la région Poitou-Charentes, les voyageurs du métro peuvent clairement lire : "Région Poitou-Charentes - la démocratie participative". Le message, pour un voyageur souvent distrait, reste subliminal, mais pour un ségoléniste averti, il saute aux yeux. La brise de la démocratie participative picto-charentaise souffle sur les quais du métro parisien ce printemps. Espérons qu'elle aidera à instiller dans les esprits les idées de Ségolène Royal...

 

logo_regionPoitouCharentes.png

 

Frédérick Moulin


 

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 20:26

20081125Royal.jpg Vendredi midi, on m'a encore posé la question sempiternelle : Mais pourquoi tu la soutiens encore ? La même question je l'ai eu a plusieurs reprises dans la semaine. Je vais donc répondre d'une manière un peu différente.  Avec des choix et des remarques sur la situation actuelle.

Tout d'abord, je n'ai pas confiance dans une tricheuse ou un ami et/ou complice des banksters, c'est simple et sans appel. Encore moins si celui-ci nous explique le 6 mai 2007 à 20H01 qu'il est disponible pour la gauche, alors qu'il préparait son départ pour le FMI depuis au moins 3 mois.

Revenons à notre Sorcière Royal, pour la notion de sorcièrebillet et ce que Dray en pensait de la dite Ségolène. , lire ce

1/ Tout le monde aura remarqué qu'elle a adoptée une façon plus subtile de communiquer, plus discrète et qu'elle a pris confiance en elle. Il suffit pour ça d'être un peu objectif. Pendant ce temps là les amis de DSK et ceux de Titine vont jouer à se savonner la planche.

2/ On nous a bassiné avec l'histoire d'EAG (Espoir à Gauche), puis nous avons entendu Peillon dire qu'il avait été trop maladroit... et qu'il était conseillé par son enfant de 13 ans. Qu'est devenu EAG ? on ne sait pas, et qu'est devenu le rassemblement de Vincent Peillon ? J'ai entendu parler de rumeurs selon les quelles De Sarnez irait actuellement voir du coté de Villepin, ce qui montrerait le coté louvoyeur du couple Sarnez-Bayrou.

3/ Elle n'intervient dans les médias que pour des problématiques qui concernent directement les citoyens: Heuliez, Tempête, urgence sociale et insécurité foirée par l'UMP. Tandis que la direction du PS a du attendre que Titine explique qu'il fallait parler social avant toute chose. Certains se perdent en conjectures ou tombent dans les pièges de communication de l'UMP : Burqa par exemple.

4/ Pendant ce temps le travail de fond continue : Une visite chez Lula, pas vu dans les médias qui préfèrent faire la promotion de Pal  Sarközy et de ses horreurs. Continuation des UPP, et n'oubliez pas -vil troll- que Desirs d'avenir existe toujours... et que tous les appareils militants sont plutôt en veille en ce moment, y compris les 40 voleurs amis de DSK.

5/ On nous parle des sondages: regardez les bien, elle fait ses meilleurs scores dans les classes populaires et chez les jeunes. On se souvient du problème des sondages avec quotas pas forcément fiables. Une question simple se pose, les sondeurs vont ils dans ces "quartiers" où lignes fixes et internet ne sont pas aussi répandus qu'ailleurs ? De même ces sondages sont réalisés hors primaire: aucun débat de fond réel, pas de propositions sérieuses discutées (y compris dans le PDF dont la diffusion a vainement exaspéré les troll titinistes). Et on en trouve qui donne des informations contradictoires : ainsi Flamby (Hollande) fait 3% de désirs de candidature et est parait-il plus "populaire" que Ségolène Royal qui fait un meilleur score que lui. N'oubliez pas que dans les sondages, la question et le contexte sont très importants.

6/Un point important de cette primaire sera la proximité avec les citoyens, ce point jouera sur les scores et la perception de réelle volonté de commencer à changer le système. Les candidats devront se bouger le cul, et aller discuter un peu partout. Centre ville, quartiers, zones rurales. Voyez vous DSK dans un bus autrement que briefé au mm par Euro RSCG? Martine Aubry à la campagne ? Personnellement j'ai des doutes. Et je vous le dit, je m'investirai dans ces primaires, par exemple pour aller écouter/discuter dans les quartiers et revenir rigoler chez les contrits bobos parisiens.

7/ Regardez les résultats de bureau de vote lors des régionales, comparons les bureaux de vote des zones industrielles en crise là ou la gauche obtient 70% au second tour en Poitou-Charentes elle ne fait que 20 ou 25% dans l'historique fief de la gauche : le Nord Pas de Calais. Bizarrement personne ne parle trop de ça, aucun journaliste ne s'est posé la question des différences de mobilisation des électeurs.

8/ Souvenez vous du débat avec Daniel Cohn-Bendit sur France2, il a été retourné et a montré qu'il était près a travailler avec elle. Et que dire de cette réplique de Ségolène à DCB qui parlait d'experts :"Mais tes experts, ça fait 20 ans qu'ils se trompent".. Et quelle est la candidate potentielle primaire qui a le plus de proximité avec l'écologie ?

9/ Martine Aubry et Ségolène Royal sont tombées d'accord sur un truc très pertinent: Ségolène va travailler sur le sujet de l'écologie et de l'égalité réelle pour les prochaines conventions du PS. Or ces sujets là sont essentiels: le mode de développement productiviste est en cause et le système économique crée des inégalités criantes et des égoïsmes de classe. Accessoirement, le commentaire "elle méprise le PS" des trolls mérite d'être corrigé.

Je rajoute un 10e point, lié au point 3 : Voilà ce qu'elle demande: "Ségolène Royal demande à Nicolas Sarkozy de renoncer aux mesures de rigueur scandaleuses qu'il a annoncées hier et qui frappent les Français les plus modestes, et de rétablir immédiatemment la prime de 150 euros versée à 3 millions de familles, ainsi que l'exonération de charges dont bénéficiaient les très petites entreprises lorsqu'elles embauchaient"

Voilà qui est clair (même si sur les aides, elles doivent être conditionnées): On va demander à 3 millions de famille de faire ceinture sur cette prime de noel, pour une économie de 450 millions d'Euros qui partaient immédiatement dans l'économie réelle, pas dans la spéculation.

Et pour la suite des questions, allez lire les billets sur le même sujet.

 

Par Ronald,

pour le blog Intox 2007

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 22:32

 

le 07/05/2010 à 20:45

Quand ils sont venus jeter à la rue des familles américaines, je n’ai pas protesté parce que je ne suis  pas Américain.
Quand ils sont venus piller la Grèce, je n’ai pas protesté par ce que je ne suis pas Grec.
Quand ils sont venus s’attaquer au Portugal et à l’Espagne, je n’ai pas protesté parce que je ne suis ni Portugais, ni Espagnol.
Et lorsqu’ils sont venus me dépouiller, il n’y avait plus personne pour protester. »


Dans ce contexte de crise internationale provoquée par la montée d’un capitalisme financier sauvage et arrogant, nous avons besoin à la tête de l’Etat d’une personnalité forte qui ne se résignera pas , d'une personnalité qui ira jusqu’au bout.

Nous avons besoin d’idéalisme pour changer ce monde à la dérive, ce monde fou qui jette à la rue des familles, qui plonge dans la misère des peuples alors qu’il n’a jamais autant produit de richesses.

Nous avons besoin de détermination, d’une force de conviction, d’une réelle volonté pour transformer ce monde.

En somme, nous avons besoin d’Elle :



«  Entre nos Nations et le monde, l’Europe est aujourd’hui à la croisée des chemins. Or nos peuples n’ont plus guère confiance en elle, et c’est cette confiance qu’il faut rebâtir, sur d’autres bases pour qu’elle ne soit plus regardée comme, au pire la complice du capitalisme sans foi ni loi qui est à l’origine du désastre humain d’aujourd’hui, au moins pire comme une entité lointaine, et peu démocratique…

Je crois profondément que nous pouvons vaincre l’ensauvagement du monde en transformant l’Europe pour en faire un modèle de civilisation…

Oui je crois qu’il faut se battre, donner de la voix, mener le rapport de force jusqu’au bout lorsqu’une situation est parfaitement injuste et qu’elle résulte d’un cynisme absolu de quelques prédateurs financiers. »

Ségolène Royal, discours d’Athènes le 12 mai 2009.


 

Pour lire l’intégralité du discours d’Athènes :

http://motione.over-blog.com/pages/discours-d-athenes-de-segolene-royal-le-12-mai-2009-3044957.html


MARTIN NIEMÖLLER est arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau. Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945 on lui doit ces mots :

« Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.

Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester. »

 

Par Militants de l'Espoir à gauche

 

 

le post v2

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 18:30
le 30/04/2010 à 12:54

 

 




Les politiques Français n'ont pas encore compris que la recherche est cruciale pour le développement économique d'un pays. En France, en 2006, le budget alloué à la recherche représente 2.9 % du PIB, soit l'équivalent du budget alloué à la recherche par les pays en voie de développement.
En 2007,  Ségolène Royal faisait de la recherche un enjeu majeur de son programme politique, malheureusement elle n'a pas été élu.

 

Article paru le 29 Avril 2010 dans la revue scientifique de renommée mondiale Nature : "French research also being stifled by autocracy"

Auteur: Klaus Scherrer Institut Jacques Monod PARIS

 

Quelques extraits:

"in 2006 France spent only about 2.1% of GNP on research and development — a proportion more typical of a developing country"

"And in 2007, socialist presidential candidate Ségolène Royal vowed to put research at the top of the government’s priorities; however, she was not elected".


 

le post v2


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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 20:34
le 28/04/2010 à 12:42

 

 

 

Le Conseil national du Parti socialiste réuni mardi 27 avril à la mutualité révèle malheureusement qu’au PS rien ne bouge si ce n’est les mots, les formules qu’il faut adapter au temps. Le rideau s’est à nouveau levé, les acteurs bien poudrés ont joué leur rôle et le rideau s’est abattu avec quelques applaudissements. La pièce est achevée.

 

Ce qui fut particulièrement indécent dans cette présentation : c’est ce jeu du moi qui s’est répété inlassablement, intervenant après intervenant chacun en avait pour sa « chère Martine… » ! On se demandait à les entendre s’il ne s’agissait pas tout simplement d’un bal de cour dans l’attente de la distribution de postes ministériels… Martine Aubry observait tout ce jeu en jugeant les prétendants. Le peuple était bien loin de ce jeu de dupe.

 

Mais où sont les Françaises et les Français dans tout cela ?

 

Pierre Moscovici en bon élève présentait à l’oral son devoir au sujet très actuel : présenter un nouveau modèle de développement. Le sujet aurait pu être différent le résultat aurait été sûrement aussi bien construit avec un vocabulaire riche, un texte digne d’un concours de la haute administration.

 

Quel projet pour le Françaises et les Français ?

Décidément la direction du Parti socialiste n’a toujours pas compris ce qu’on attend d’un parti de gauche : qu’il soit en capacité de s’adresser directement au peuple. Malgré le souffle nouveau porté par Ségolène Royal, malgré l’attente du peuple révélée par les résultats aux régionales, le parti socialiste s’enferme à nouveau, s’admire, se parle à lui-même, fier d’être mais seulement d’être soi !

Philippe Allard

 

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 22:45

Ségolène Royal sur France-Info [20/04/2010] Proposer un projet d’avenir pour la France : une politique plus juste pour une sécurité pour tous.

 

La sécurité devait être un des enjeux majeurs de la présidence de Nicolas Sarkozy. On connaît la suite : l’échec d’une politique qui voudrait lutter contre l’insécurité seulement par les mots et la répression.

L’insécurité touche aujourd’hui de plus en plus de Françaises et de Français et ce climat nuit gravement à la vie de certains quartiers notamment des quartiers populaires. Une situation inacceptable pour Ségolène Royal car « le droit à la vie, à la liberté, à la sûreté de la personne humaine, comme c'est inscrit dans la déclaration universelle des droits de l'Homme, est un rôle fondamental que l'Etat doit assurer »

 

Dans son intervention sur France info du 20 avril, Ségolène Royal a pu dessiner les grands axes d’une autre politique.

La présidente de région socialiste forte de sa maîtrise des problèmes concrets rappelle d’abord qu’il convient de distinguer trois niveaux d’insécurité : les actes d’incivilité, la délinquance et la grande criminalité. Pour chaque niveau, il faut apporter des réponses différentes mais toujours axées sur trois fondements : la prévention, la répression et la réinsertion. Ainsi la socialiste se détourne résolument de la politique de Nicolas Sarkozy pour encadrer la répression par la prévention et la réinsertion, donnant à la politique de sécurité une dimension plus humaine et volontaire pour préparer l’avenir en offrant à chacun sa place dans la société.

 

- Sur les actes d’incivilité causés par « souvent de très jeunes enfants, de plus en plus jeunes aujourd'hui », Ségolène Royal veut instaurer « une articulation plus forte entre les adultes des quartiers, les adultes de l’école et les parents » afin de prévenir ces actes.

- Sur la délinquance, la socialiste condamne à nouveau les promesses non tenues par Nicolas Sarkozy : les centres d'éducation renforcés ne sont toujours pas construits. Elle insiste à nouveau sur la prévention : « renforcer l'éducation, l'encadrement des jeunes, aider les parents et notamment les mères seules à éduquer les adolescents, et lutter contre une des causes majeures de la délinquance des jeunes qui est le chômage » Il est essentiel de leur « redonner le sens de leur utilité dans la société, parce que c'est vrai que sur la délinquance, la prison n'est pas la solution »

- Sur la grande criminalité, Ségolène Royal dénonce le manque de moyens : « Il y a eu sur trois ans, sur les années budgétaires 2008, 2009, 2010, 9000 suppressions d'emplois de policiers et de gendarmes. Sur le seul département de la Seine-St-Denis où le Président de la République vient de se rendre, il y a une demande réitérée de 400 policiers qui manquent dans ce département. ». Elle souhaite que l’Etat soit à la hauteur pas seulement dans les mots mais dans l’action en se donnant les moyens de lutter contre la grande criminalité.  

 

Dans le débat qui devrait aujourd’hui mobiliser les militantes et militants socialistes, pour proposer un projet crédible aux Françaises et aux Français, Ségolène Royal refuse de laisser de côté des questions majeures. Dans un projet national, la question de la sécurité de tous est fondamentale, c’est une des fonctions de l’Etat. Après l’échec de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal rappelle qu’une autre politique est possible, plus efficace et plus humaine, qui associe prévention, répression et réinsertion.


Edito Militants de l'Espoir à gauche avec Ségolène Royal


 

 


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