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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 19:44

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Comment ne pas se réjouir de la composition du gouvernement de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault.

 

Les représentants de notre mouvement de pensée sont en effet extrêmement présents. Inutile de les citer au risque d’en oublier mais elles et ils sont nombreux avec qui nous avons partagé des combats d’idées et des campagnes électorales. Ce succès nous ravit et nous encourage à poursuivre à tous les niveaux, au sein de notre parti et en dehors, nos engagements et notre mobilisation.

 

Saluons aussi en toute priorité le rôle exemplaire tenu par Ségolène Royal.

Grâce à son soutien sans détour en faveur de François Hollande et grâce à son implication primordiale dans la campagne, elle a permis cette réussite. Ses idées novatrices, si souvent vilipendées, sont aujourd’hui reprises et constituent le socle de beaucoup de points du programme présidentiel actuel.

 

Là encore, quelle joie et quelle belle reconnaissance.

Gagner sur le terrain de la pensée est la plus grande victoire en politique.

 

La promotion de nos idées peut dorénavant continuer avec davantage de force et de capacité d’influence. Il est temps de passer la vitesse supérieure et de convaincre autrui avec toute notre énergie sur la base de nos convictions profondes : La transition vers une société nouvelle où l’humain et la justice sont nos règles d’or, notre volonté d’innovation toujours présente, la refonte d’une démocratie renforcée et participative et la remise au premier rang de l’économie réelle au détriment de cette financiarisation dangereuse et malsaine.

 

Nos combats sont plus que jamais d’actualité mais ils bénéficient désormais de la présence à l’Elysée et à Matignon d’une écoute favorable, que la composition du gouvernement confirme avec éclats. C’est déterminant.

 

A nous tous de savoir s’inscrire pleinement dans ces horizons nouveaux en accentuant notre implication dans tous les débats à venir.

Patrick Ardoin

PS/DA

 

 


 

 

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 21:54

6980356214_77320cb45f_z-1-.jpgQue d’avancées obtenues, résultats d’un combat, d’une volonté, d’une détermination !

 

Ségolène Royal depuis 2006 porte la volonté de rénovation du corpus idéologique du Parti socialiste, pour en faire un grand Parti de gauche, sans esquiver les problèmes de notre société. Il fallait dépoussiérer le premier parti de gauche, pour fixer une ligne simple et claire.

Ce fut un combat difficile, face aux conservatismes, mais aujourd’hui en observant le déroulement de la campagne de François Hollande, on peut dire que Ségolène Royal a réussi à fixer la nouvelle ligne du Parti socialiste.

 

Le Parti socialiste porte les valeurs de la République. Il n’a pas été facile d’imposer le drapeau tricolore et la Marseillaise. Il a fallu convaincre de l’importance, face à la droite libérale et l’extrême droite, de la défense des valeurs de notre République. La liberté, l’égalité et la fraternité sont les valeurs que nous défendons. François Hollande rappelle aujourd’hui l’importance de l’égalité dans la conduite politique pour des mesures justes, il rappelle aussi l’importance de la fraternité pour souder la nation dans une volonté de solidarité. La République est indivisible. Nicolas Sarkozy a une vision erronée de notre République. Il faut rassembler notre France métissée, ce que porte François Hollande.

 

Le Parti socialiste défend un ordre juste. L’expression a été reprise par François Hollande au meeting de Bercy. Le terme d’ordre avait à l’époque suscité les foudres des éléphants du PS. Mais face à une droite libérale défendue par Nicolas Sarkozy, il faut en effet une gauche pour rappeler l’importance du rôle de l’Etat, pour mettre des règles, pour une protection sociale juste, pour réduire les inégalités, pour donner à chacun les moyens de s’épanouir dans la société. Il ne s’agit pas de tout permettre, de tout accepter, l’Etat doit être garant de l’équité dans l’action publique. C’est toute l’importance de la réforme fiscale défendue par François Hollande.  

 

Le Parti socialiste soutient l’innovation industrielle. Encore une fois l’Etat doit jouer son rôle, un Etat stratège, pour reprendre l’expression de Ségolène Royale, fixant la politique industrielle. Un Etat soutenant la création des petites et moyennes entreprises si mal défendues par le pouvoir en place. Le Parti socialiste n’est pas contre l’entreprise, bien au contraire. Le Parti socialiste s’oppose aux patrons voyous, ceux qui ne respectent pas les salariés, ceux qui ne regardent que leur profit. Ségolène Royal a replacé la valeur d’entreprendre à gauche. « Je ferai des PME une priorité », c’est le deuxième engagement de François Hollande.

 

Le Parti socialiste veut accomplir la mutation écologique. C’est un enjeu essentiel pour l’avenir de l’humanité. La droite libérale de Nicolas Sarkozy n’a pas pris la dimension de cet enjeu. Il fallait convaincre le Parti socialiste de ne pas laisser aux écologiques cet enjeu majeur. Ségolène Royal a su expliquer les trois dimensions de cette mutation : pour l’environnement, pour la dynamique économique, pour sa portée sociale. Là encore, il n’a pas été facile de donner cette orientation au PS, mais Ségolène Royal a su l’imposer dans la ligne du Parti socialiste. « Je veux faire de la France la nation de l’excellence environnementale » François Hollande.

 

Le Parti socialiste garantit les sécurités. Tout se tient selon Ségolène Royal pour répondre aux attentes réelles de la population. Elle a su d’abord imposer l’idée de la sécurité au Parti socialiste, la sécurité pour tous et notamment dans les quartiers populaires qui ne peuvent pas être des lieux de non droit. Nicolas Sarkozy ne peut pas se déplacer librement dans ces quartiers. Les insécurités se sont considérablement accrues durant son quinquennat. Il faut ici encore un ordre juste. Dans son engagement 52, François Hollande annonce qu’il créera «  des zones de sécurité prioritaires ». Toutes les sécurités doivent être restaurées. Face aux délinquances, face au manque de service public, face au chômage des jeunes, l’Etat doit jouer son rôle.

 

Le Parti socialiste est profondément européen, pour une Europe des peuples. Les socialistes se sont divisés sur la question européenne. Ségolène Royal a su écarter la question institutionnelle pour reposer la question essentielle. L’Europe peut-elle servir le progrès des peuples européens ? L’Europe ne peut pas se faire sans les peuples. Dans la mondialisation, l’Europe doit être une chance et non une contrainte pour les peuples. L’Europe est démocratique, elle est au service des peuples. Alors que la droite libérale se couche sous les demandes du capitalisme financier, François Hollande a annoncé qu’il voulait réorienter la construction européenne pour la croissance et l’emploi. 

 

On lui avait volé sa victoire au dernier Congrès. Martine Aubry prenait le Parti socialiste écartant sa rivale dans une opération indigne. Ségolène Royal, refusant d’entrer dans une guerre qui pouvait affaiblir la gauche, abandonnait finalement sa victoire.

Martine Aubry pouvait savourer sa victoire volée et se plaisait à faire savoir qu’elle remettait le Parti au travail. Mais que reste-t-il de tous ces textes produits par les cadres du PS ? Rien, il ne reste strictement rien de ces compromis entre motions internes … Dans le même temps, les idées de Ségolène Royal se sont tout simplement imposées.

 

Après les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, on a vu tous les médias demander, s’arracher la présence de Ségolène Royal … Les médias ne se sont pas trompés. Ségolène Royal a su fixer la ligne politique, celle qui va permettre la victoire le 6 mai prochain.

 

Philippe Allard

 

Photo de Razak.

Pour accéder aux photos de Razak sur Flickr: cliquez ici

 


 

 


 

 

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 11:12

 

Par Aristote, blogueur invité


Ségolène Royal, février 2012 à Paris - © Razak

Ségolène Royal, février 2012 à Paris - © Razak

 

 

 


Elle n’en a jamais rien dit, en public, pas plus que ses équipes qu’à ses amis politiques, ses militants les plus chevronnés. Impossible d’arracher à ce cercle qui fait corps autour d’elle la moindre critique, le moindre soupir sur la situation si étrange et si délicate que vit leur leader. ” la patronne ” comme ils l’appellent entre eux, la patronne ne se plaint jamais.

En tout cas pas en public. Et avance, comme elle l’a toujours fait. Droit et sabre au clair. 

Un jour à Marseille, dans les quartiers populaires, pour parler aux habitants, un autre à La Rochelle pour ne pas laisser respirer Nicolas Sarkozy en pleine oxygénation après son annonce de candidature, un meeting  à Châtellerault, avec Arnaud Montebourg pour défendre les ouvriers et la ré-industrialisation du candidat Hollande, un soir sur Twitter pour dénoncer la prestation pathétique et mensongère du même Nicolas Sarkozy, un autre dans les cages d’escaliers, à Bagneux, pour lancer le porte à porte national de la campagne socialiste.

10 étages et Royal qui sonne aux portes comme une simple militante. Aux journalistes qui suivent  la visite, elle déclare simplement : il faut parler aux gens, revenir et leur dire qu’ils doivent voter pour François Hollande comme ils ont voté pour moi en 2007. Exercice difficile car les cœurs se sont cassés sur la défaite de 2007 et les quartiers ont bien du mal à s’enflammer pour qui que ce soit. Et elle y va, Ségolène Royal, de Marseille à Bagneux, de plateaux télévisés à Rennes, le 20 mars prochain, ce meeting tant attendu par la presse nationale et internationale car ce sera le meeting de François et Ségolène, comme on ne les s plus vus depuis Limoges, au printemps 2007. Elle y va avec cette persévérance, cette maturité politique qui font qu’elle ne se trompe jamais de cible et ni d’arguments.

D’ailleurs l’opinion ne s’y trompe pas qui l’a crédité, jour après jour de remontées dans l’estime et le désir qu’elle n’avait pas connu depuis longtemps. Comme s’il avait fallu en passer par là, par cette gifle aussi cruelle qu’injuste aux yeux de ses partisans, fruit d’un long processus d’élimination née au congrès de Reims en 2008 et qui s’achève par le soutien inconditionnel à tous ceux qui ont participé à cette élimination. Royal le sait bien, la politique est l’activité humaine la plus cruelle. Mais elle avait promis ” je ne ferai pas ce que l’on m’a fait ” et elle tient parole.  N’empêche, il en faut de l’encaisse pour digérer et repartir au combat. Même après le Bourget qu’elle a vécu comme une terrible humiliation, l’histoire ne dira jamais quel ciseau magique est passé par là pour l’éliminer des films projetés et d’ailleurs personne n’a vraiment cherché à le savoir, tellement cette attitude à rebuté la plupart des cadres, mêmes ceux qui l’ont si sévèrement combattu. ” Lamentable ” glissait une strauss-kahnienne à la sortie du meeting. ” Des méthodes pas dignes ” ajoutait un fabiusien pourtant peu réputé pour son empathie à l’égard de l’ex-candidate.

Et malgré tout, elle n’a pas cessé. Elle a même continué à défendre François Hollande, à monter au créneau, à siéger au bureau national, à dialoguer en permanence avec le candidat qui lui parle beaucoup. L’écoute aussi. Royal compte pour lui bien plus qu’il ne veut le dire en public, et dans cette pudeur qui les lie depuis toujours, elle s’abstient de donner le sentiment qu’elle prendrait le pas sur lui dans la campagne. Plus compliqué, les entourages, les étages inférieurs, certains ne voient pas d’un très bon œil cette résurrection médiatique et sondagière. Les plus fidèles, amis de 30 ans, eux s’en réjouissent comme le résume assez bien cet homme de l’ombre : ” François sans Ségolène ça n’existe pas et ceux qui l’ont enterré ne connaissent rien a cette femme, elle renaît toujours “.

Une renaissance ? Le mot est un peu fort mais en tout cas un engagement d’une loyauté absolue et d’une efficacité redoutable. La phrase juste, le bon tempo et le bon équilibre. Être-là au bon moment mais pas trop. Ne pas envahir le paysage, ne pas prendre toute la lumière. Car elle a besoin aussi de sa part de silence et de région. Une élection importante se joue pour elle : La Rochelle. Une forme de quitte ou double… Comme si cette expression avait été créée pour elle. Se mettre continuellement en danger pour pouvoir fournir l’effort nécessaire et remporter la victoire. Au bord de son précipice, le soir du 9 octobre, elle a fait le choix du cœur et de la raison en soutenant François Hollande. Depuis, son attitude ” admirable ” selon une grande majorité d’élus et de journalistes ne laisse d’étonner.

Il faut imaginer Sisyphe heureux ” disait Camus. Il y a peut être un Sisyphe heureux dans cette femme qui semble se réparer semaines après semaines et prend à l’évidence un vrai plaisir à faire cette campagne. Avec son fils Thomas, jeune homme sérieux et surtout très sain, qui a choisi la mobilisation de terrain à travers le porte à porte, son équipe de fidèles qui ne lâche pas le chemin trace et ses amis politiques, toujours là, comme Dominique Bertinotti, Guillaume Garot, Jean-Louis Bianco mais aussi Najat Vallaud-Belkacem qu’elle voit régulièrement. Najat Vallaud-Belkacem qui n’oublie pas d’où elle vient et qui l’a propulsée. Une reconnaissance pareille est suffisamment rare pour être saluée.

Ainsi va Ségolène Royal dans la campagne de François hollande, l’homme  qu’elle connaît le mieux.

Indispensable autant que retenue. Comme si elle avait fait sienne la devise de Buckingham. Never explain. Never complain.

 

 

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 20:59
Pour fêter 2012 sous une pluie d’étoiles

 

Imaginez que si les lendemains sont gris,

L’espoir est à peine caché derrière un rideau d’étoiles…

Il suffit de regarder la voute céleste…

Laissez les nuages défilés…

Regardez ce ciel d’orage,

Il s’éclate de rage.

La beauté ne se prive pas de révolte !

Ne soyez pas plombés par le désespoir

Tirez le rideau, libérez l’espoir.

Indignez-vous ! Faites rayonner le beau jour !

 

Bonne année !

 

Marilza de Melo Foucher

 


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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 21:15
Ces dernières semaines, on entend beaucoup les futur(e)s candidat(e)s à l'élection présidentielle à brandir le "Made in France" face à la crise mais nous savons tous que c'est par pur électoralisme au delà de la question de fond. Or en 2008 puis en 2011 comme vous pourrez le constater ci dessous dans deux vidéos que Ségolène ROYAL en tant que Présidente de la Région Poitou-Charentes soutient cette filière économique. Ce combat ne date pas d'aujourd'hui bien au contraire. 

Mars 2011

Ségolène Royal s'est rendue le 30 mars 2011 au Salon de la haute façon « Made in France » à Paris, pour encourager les quatre SCOP du textile de la Région Poitou-Charentes présentes. Ces quatre usines de la confection qui ont rencontré en 2008 et 2009 d’importantes difficultés économiques ont été reprises en sociétés coopératives par leurs ouvrières. Il s'agit de : Chizé Confection, Bocage Avenir Couture, Couture Venise Verte, Monneau Confection.

La Région Poitou-Charentes est la première région pour la création de sociétés coopératives avec 2 252 salariés, 195 millions d’euros de chiffre d’affaires et 113 coopératives.

A l'occasion de cette visite, la Présidente de Région a annoncé la mise en place du premier Centre de formation de France en 2012 pour la formation de jeunes entrepreneurs de l’économie sociale et solidaire.

Face à la crise financière et économique qui a montré que le système capitaliste français tel qu’il fonctionne actuellement nous conduit dans une impasse, Ségolène Royal a proposé les fondations d’une économie fonctionnant différemment, dans laquelle l’être humain est au cœur du système et la collectivité régionale un moteur entraînant l’initiative privée des PME.


Janvier 2008

 

 

 



 

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 18:26

58400-nicolas-sarkozy-637x0-1-1-.jpgLe Premier ministre de Nicolas Sarkozy vient d’annoncer un nouveau plan de rigueur de 7 milliards d‘euros pour éviter la faillite, avec de nouveaux sacrifices pour les Françaises et les Français.

 

Mais quels étaient les grands axes de la politique du Président de la République ?

- La réduction du nombre de fonctionnaires avec la règle du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

- Le soutien aux plus riches pour qu’ils restent et investissent en France avec le bouclier fiscal.

- Le « travailler plus pour gagner plus », en défiscalisant notamment les heures supplémentaires, les Français devaient obtenir un meilleur niveau de vie, selon le projet du candidat Sarkozy.

Cette politique, lancée en 2007, ne devait-elle pas permettre à la France de se trouver en meilleure situation cinq ans après ?

Mais tout cela n’y a rien fait. La dette s’est lourdement aggravée durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. La dette est passée de 1 211,6 milliards d’euros (64,2 % du PIB) à la fin de l'année 2007, à 1 646,1 milliards d‘euros, soit environ 84,5 % du PIB. Il a donc tout simplement échoué de politique.

Au-delà de tous les discours, des slogans de campagne, les chiffres sont le résultat de la politique de Nicolas Sarkozy. Comme son Premier ministre l’a avoué, à ce rythme, il pousse la France vers la faillite.

 

En 2007, une autre politique était proposée. Celle qu’ils ont qualifié, trop facilement, d’incompétente, Ségolène Royal, avait porté la question de la dette au premier plan de son projet. Elle avait même surpris les commentateurs en débutant le discours de Villepinte par cette question.

« La dette publique est devenue insoutenable, elle représente 64 % du PIB et 18 000 £ par Français, les intérêts qu'elle génère sont devenus à eux seuls la deuxième dépense du budget de la Nation, le déficit des comptes sociaux a triplé, la Sécurité sociale est grevée par plus de 80 milliards de déficits cumulés, notre appareil productif est affaibli, notre commerce extérieur affiche un déficit de 30 Md£, la production industrielle stagne et l'investissement productif des entreprises ne décolle pas. Voilà la France qu'ils nous laissent, voilà l'état des lieux au sortir de la période qui s'achève. » Ségolène Royal discours de Villepinte du 11 février 2007. 

 

Contre cette dette, elle proposait une autre politique :

- Un euro dépensé doit être un euro utile, l’Etat doit faire des choix d’avenir.

« le temps n'est plus au colmatage, aux accommodements avec des systèmes qui ne fonctionnent plus. Il nous faut tout revoir, tout repenser et ne craindre, ni d'imaginer, ni d'inventer. » Ségolène Royal discours de Villepinte du 11 février 2007.

- Concentrer les dépenses dans la formation et l’innovation.

« je m'engage en même temps à soutenir l'effort des entreprises innovantes et créatrices d'emplois … , je veux réconcilier les Français avec l'entreprise pour sortir la France des déficits et accomplir les progrès sociaux dont nous avons besoin… Nous sommes un pays d'excellence technologique où pas un jour ne passe sans que des hommes et des femmes se lancent pour donner corps à un projet créateur d'activité, de valeur et d'emplois. Eh bien, je le dis ici, je suis reconnaissante à ces entrepreneurs du risque qu'ils prennent et qui permet de créer chaque année les emplois que la mondialisation financière déplace. Je sais gré à ces petites et moyennes entreprises qui sont plus de deux millions en France et qui sont nos premières créatrices d'emplois et que nous allons aider. Je m'engage aujourd'hui devant vous à tout faire pour soutenir leurs efforts et pour créer l'environnement favorable dont elles ont besoin et qu'elles méritent, et en contrepartie desquelles elles sauront créer des emplois durables.

Je m'engage aussi à faire de la recherche et de l'innovation une des priorités majeures de mon mandat » Ségolène Royal, discours de Villepinte du 11 février 2007.

- Une réforme de l’Etat pour permettre de dépenser mieux.

« Il faudra réformer tout cela, alléger le poids de nos administrations et les mettre au service des citoyens. Il faudra soulager les administrations centrales qui s'épuisent à gérer des personnels répartis sur le territoire et les crédits de toutes sortes. Oui, il faut en finir avec cette lourdeur de l'État central qui engendre plus de textes législatifs ou réglementaires, bien souvent illisibles et inutiles. » Ségolène Royal, discours de Villepinte du 11 février 2007.

 

 

Une autre politique était donc possible. Les Françaises et les Français se sont trompés en 2007. Ils ont fait le mauvais choix. Les beaux discours ont laissé place aux résultats catastrophiques.

Une femme ne pouvait pas diriger le pays, une femme ne pouvait qu’être incompétente.

Finalement avec Nicolas Sarkozy, les Français et les Français ont connu cinq ans de sacrifices inutiles. La France en 2012 est plus mal au point qu’en 2007.

 

Philippe Allard


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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 10:39

crise-grecque[1]La démocratie vous connaissez ?  Mais le peuple il ne sait rien c’est bien connu, le peuple est idiot ! Comment pourrait-on lui confier le sort du monde ! Vive l’aristocratie des gens du savoir !

Les peuples d’Europe ont construit un modèle social, visiblement ça dérange la finance internationale.

Vous rendez-vous compte, ils demandent la retraite à 60 ans !

Vous rendez-vous compte, ils veulent limiter le temps de travail !

Vous rendez-vous compte, il leur faut un salaire minimum !

Vous rendez-vous compte, ils ont des services publics pour l’école, pour la santé, pour les transports !

C’est tout de même un comble ! Alors que la main-d’œuvre se contente de bien moins dans le reste du monde.

 

Les peuples d’Europe ont arraché ce modèle social. Car pour celles et ceux qui ont oublié, faut-il rappeler que tous ces droits, dont nous bénéficions aujourd’hui, n’ont pas été donnés. Il a fallu des combats. C’est à tous ces hommes, c’est à toutes ces femmes qui, hier, ont lutté, qui ont manifesté, qui ont imposé le droit de grève, qui ont milité dans les partis de gauche, à qui l’on doit notre modèle social. Ce modèle c’est le fruit de toutes ces luttes, de la lutte de tous ces anonymes et de ces grandes voix comme celle de Jaurès.

 

Or, dans la mondialisation du marché du travail … tout est maintenant remis en cause ! Les emplois trop chers ici entraînent les délocalisations à tour de bras. Alors deux solutions :

- soit on laisse faire et dans ce cas progressivement nous allons tout perdre car ils mettront les peuples dos à dos. C’est aujourd’hui la Grèce et demain ce sera notre tour si nous laissons faire ! Les remises en cause seront pour tous, nous perdrons tous ! 

- soit nous résistons, face au capitalisme financier prédateur, pour imposer des règles contre la loi du marché. Les peuples unis doivent résister ! Le peuple grec c’est nous ! Vive l’internationale !

 

Ce combat il faut le mener aujourd’hui. La gauche doit le mener. Il faut rendre au peuple sa voix !

Contre la réforme des retraites, voulue par le pouvoir de Sarkozy, Ségolène Royal proposait un référendum. Soutenue par Jean-Luc Mélenchon, elle avait été lâchée par la dirigeante du PS, Martine Aubry, qui avait refusé de soutenir la proposition. Il y a pire que « la gauche molle », il y a la gauche soluble dans le Capital !

 

Merci George Papandreou de rendre au peuple la parole. C’est au peuple que nous devons notre modèle social. C’est à ce peuple d’Europe qui a inventé la démocratie que nous le devons. 

 

Philippe Allard

 


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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 13:15

310615_2517171336434_1467755058_32748731_2055373500_n-1-.jpg Ségolène Royal est intervenue, samedi dernier, à la convention du parti socialiste pour apporter tout son soutien à François Hollande.

Dans son intervention, elle a également rappelé ses engagements dans cette campagne. C’est une des forces de Ségolène Royal, son engagement politique. Moins disposée, pour les stratégies d’appareil politique, elle a toujours été à la pointe du combat politique pour porter et défendre avec force ses choix sans peur de bousculer les conformismes. C’est une femme engagée.

 

 

 

 

 

 

Samedi, elle est revenue sur les 7 engagements de sa campagne :

 


Ø  1- Pour un ordre social juste contre tous les désordres actuels, pour apporter les protections et se tourner vers l’avenir.

Ø  2 - Pour faire de la France un pays d’entrepreneurs avec un Etat stratège qui donne un cap à la politique industrielle.

Ø  3 - Pour faire obéir les banques et lutter contre les licenciements boursiers.

Ø  4 - Pour faire de la France la 1ère puissance écologique d’Europe

Ø  5 - Pour remettre l’éducation, encore l’éducation, toujours l’éducation au cœur du pacte républicain.

Ø  6 - Pour rappeler que les banlieues ne sont pas un problème mais une partie essentielle de la solution.

Ø  7 - Pour donner un nouveau souffle à notre démocratie et permettre à ceux qui ne parlent jamais de pouvoir se faire entendre.

« Je crois profondément à ces idées, parce qu’elles ont engagé le combat de trente ans de ma vie politique » Ségolène Royal.

 

Au-delà de cette campagne, Ségolène Royal en rappelant ses combats, ses engagements, reste l’une des forces au Parti socialiste sur laquelle il faudra compter.

 Elle ouvre une troisième voie. Les deux voies classiques, on les connaît. François Hollande représente un socialisme plus réformiste face à un socialisme plus « à gauche », en lutte contre le capitalisme et le système du libre-échange dont Martine Aubry a prêté sa voix dans cette campagne des Primaires « à gauche, à gauche, à gauche ! ». Ce n’est pas une bataille nouvelle, entre ces deux socialismes, mais une bataille bien inscrite dans l’histoire du socialisme.

Entre ces deux socialismes, Ségolène Royal ouvre une troisième voie. Elle s’est engagée dans la rénovation de la vie politique et du fonctionnement du Parti socialiste pour ouvrir les portes et les fenêtres, permettre la parité et le renouvellement. Elle représente un socialisme humaniste qui n’a pas peur de s’adresser directement au peuple pour condamner les injustices, un socialisme volontariste défendant un ordre social juste, un socialisme progressiste pour répondre aux enjeux de notre temps et, notamment dans la mondialisation, pour faire de la France un pays d’entrepreneurs et réussir la révolution écologique.

Face aux deux autres forces, bien installées, Ségolène Royal ouvre une autre voie, plus novatrice entre interventionnisme et réalisme. Une belle bataille en perspective …

 

Philippe Allard

 


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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 21:45

6227919756_c1b41aa07b-1-.jpg Désolé pour ceux qui ont cru que le ségolénisme n’était qu’une passade, le regroupement de fanatiques derrière une diva des médias … Il y a longtemps que les médias ne jouent plus la carte de Ségolène Royal, ils ont même plutôt joué le contraire dans les dernières batailles. Non, désolé, le ségolénisme, c’est un engagement politique fait pour durer.

Pour éclairer la lanterne de ceux qui décidément n’ont rien compris, il faudrait expliquer simplement les principaux fondements du ségolénisme.

 

(1) L’engagement parce que nous pensons que la politique peut changer les choses.

La mondialisation bouscule le monde et remet en jeu les rapports de force. Le capitalisme financier profite et mène sa danse macabre. Nous défendons contre cela un ordre juste. L’expression avait soulevé des contestations à gauche. L’ordre appartiendrait au langage de la droite. Mais à qui profite le désordre actuel ? Les Etats sont faibles. Pas un jour sans que Nicolas Sarkozy ne rencontre la chancelière allemande pour se mettre d’accord sur de nouveaux plans et, à chaque fois, les décisions ne sont pas à la hauteur. Quel monde voulons-nous ? Le Parti socialiste doit répondre aux enjeux de notre temps et porter avec force le projet de la régulation. Il faut en effet un ordre juste, nous y sommes engagés.

 

(2) L’engagement sur des valeurs humanistes et sociales.

L’Homme est au centre du projet socialiste. L’égalité ce sont les droits que chaque homme et chaque femme doit pouvoir revendiquer. Nous refusons l’indifférence. Au nom des intérêts de quelques uns, pour quelques petits profits, peut-on accepter qu’on jette à la rue des salariés alors qu’une entreprise fait des bénéfices ? Au nom des peurs de quelques uns, peut-on accepter les ségrégations actuelles, laissant à l’écart une partie de notre jeunesse ? Au nom du laisser-faire de quelques-uns, peut-on laisser des jeunes en prison sans espoir d’une deuxième chance ? Ségolène Royal a souvent été bien seule à porter notre indignation. Se taire assurerait les victoires, alors plutôt perdre maintenant pour mieux gagner demain ! Face aux injustices actuelles, nous avons encore tant de combats à mener ensemble. Cela mérite notre engagement.

 

(3) L’engagement pour un parti socialiste progressiste.

L’économie n’est pas une simple gestion d‘un capital acquis. Il faut être capable de porter les innovations pour préparer les progrès d’avenir. Lorsque nous nous sommes engagés, avec Ségolène Royal, pour la mutation écologique la question n’était pas encore d’actualité au Parti socialiste. Le sujet appartenait à d’autres écoles. Or cette mutation est fondamentale  pour notre environnement, pour notre santé, pour relancer notre économie par le développement de nombreux nouveaux secteurs, pour la justice sociale car la mutation ne doit pas se faire dans n’importes quelles conditions. La révolution écologique impose des choix, des investissements. Ce sont les conditions de la réussite.  Elle est aujourd’hui au premier plan de notre engagement.

 

(4) L’engagement pour plus de démocratie.

Le peuple est souverain, c’est le principe de la démocratie. La démocratie, ce n’est pas se démettre de son pouvoir souverain pour le profit d’une nouvelle aristocratie du savoir. La démocratie parlementaire permet son fonctionnement. Mais quelle est la place du peuple dans nos démocraties ? Doit-il se résigner à venir seulement élire des représentants sans savoir si la parole donnée ne sera pas trahie. Les trahisons ont été si nombreuses. Qu’est devenu le travailler plus pour gagner plus ? Il faut rendre au peuple sa voix. On ne peut pas accepter que de plus en plus de voix se portent vers des partis extrêmes faute d’être entendues. Défendre la démocratie, faire davantage participer le peuple aux prises de décisions, c’est notre engagement.

 

(5) L’engagement dans la rénovation pour un  grand parti socialiste.

La rénovation du Parti n’est pas achevée loin de là. Le Parti s’est trop refermé. Le rejet du rapport Montebourg en est une illustration. On pourrait aussi ajouter : le non cumul des mandats toujours repoussé, la parité toujours pas appliquée, le renouvellement pour laisser place aux jeunes générations dans la diversité resté dans le fond des notes pour les discours. Il y a donc encore du travail. Les batailles de courants, les combinaisons d’appareil, ces jeux de places sont encore bien en fonctionnement et rendent notre Parti souvent inaudible car trop tourné sur lui-même. Les verrous n’ont pas sauté. Nous sommes bien trop peu nombreux, les portes et les fenêtres restent à ouvrir. Nous avons du travail camarade.

 

Cette histoire avec Ségolène Royal, ce sont tous ces combats politiques que nous avons menés ensemble, parmi bien d'autres,  et cette histoire est loin de s’achever …

 

Philippe Allard

 

 


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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 09:23

 

 

Fiterman

 

 

 

Dire que j’effectuerai ce choix avec plaisir serait faux.

Dire que je tire un trait sur le résultat décevant de notre candidate le serait encore plus.

 

Mais comme je l’indiquais dans mon précédent article, Ségolène Royal a gagné la bataille des idées et je crois qu’il faut se positionner au mieux pour consolider ce chantier des idées.

Et comme l’a décidé notre candidate, François Hollande correspond le mieux à cette volonté.

 

Hollande a repris à son compte certaines de ses idées fortes : la réforme bancaire, le non cumul des mandats sans délai, la mutation écologique, la lutte contre les licenciements boursiers. Je dois reconnaître que sa clarté et sa fermeté dans son débat d’hier sur ces points ne m’ont pas pleinement convaincu mais enfin, l’inflexion est présente et puis …. Continuons de peser le plus possible pour que le moment venu, l’action suive la déclaration.

 

De plus, l’argument évoqué par Ségolène Royal de donner de l’ampleur au choix des électeurs au cours du 1er tour me semble important. Toute marge faible entamera en partie la dynamique de la gauche et il faut absolument que Sarkozy soit battu en 2012.

 

Enfin, et je reconnais que ce dernier argument est purement psychologique, comment voter (excusez-moi de l’expression) pour la tricheuse de Reims et ses acolytes, Fabius, Bartolone et consorts. Personnellement, je ne le peux pas. Cet épisode a eu un effet déterminant dans l’échec de notre candidate à ces primaires.

 

Voilà mon sentiment global.

 

Je comprends bien sûr que l’on puisse avoir un avis différent, mais au moment du choix, je crois que pour défendre nos convictions et nos idées « Ségolénistes » et tout faire pour qu’elles gagnent le plus de terrain possible dans l’avenir, il faut voter François Hollande.

 

Patrick Ardoin

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