La dynamique économique a débuté avec le boom dans le bâtiment, à la fois dans la transformation de l'existant et dans la création de des logements et maisons Haute Qualité Environnementale. « Quand le bâtiment va, tout va » avaient l'habitude de dire nos anciens. On peut aujourd'hui situer la première décrue du chômage au début de ce boom environnemental avec la création de nombreux emplois non délocalisables, d'abord dans le bâtiment puis dans les circuit-courts et les énergies renouvelables.
L'excellence environnementale mobilise et irrigue la recherche scientifique française. Fini, les mathématiciens & physiciens français partant faire des produits financiers spéculatifs à Londres et New York. Le vaste plan d'investissement européen dans la recherche environnementale donne enfin à nos jeunes des perspectives d'avenir et des objectifs ambitieux et motivants ! L'industrie n'est pas en reste, qui au côté des nombreuses PME émergentes, travaille au développement des différentes gammes de véhicules électriques et aux développements des énergies renouvelables. Ainsi la coopération européenne et transatlantique a permis à la France de rattraper son retard en matière d'énergie solaire et aussi de transférer les savoir-faire par le co-développement en Afrique. On peut dire que l'énergie solaire a ainsi beaucoup contribué au rayonnement de la France dans le Monde !
Ségolène Royal au volant d'une Mia électrique
Le pouvoir d'achat a aussi bénéficié des hausses de salaires négociées à l'issue des conférences salariales annuelles, autre innovation de la Présidence Royal. Le MEDEF a d'abord trainé des pieds, cherché des échappatoires en plaidant la concurrence internationale, la compétitivité, etc ... Mais Ségolène Royal a imposé la politique du donnant-donnant. L'absence de négociations et de hausses des salaires signifie une très forte diminution des aides publiques, qui donnent des cauchemars aux patrons les plus conservateurs. Même schéma pour les délocalisations sauvages. Les entreprises y regardent à plusieurs fois avant de se lancer dans ces plans à courte vue.
La grande affaire de ces quatre années a cependant été la remise au pas des banques qui aujourd'hui contribuent à l'investissement productif et beaucoup moins à la spéculation pure et dure. Le début du quinquennat a vu la création d'une banque publique d'investissement qui a soutenu la dynamique économique sur tout le territoire, redéveloppant l'emploi dans des régions qui désespéraient. Ségolène Royal a ensuite profité de la crise pour remodeler le paysage bancaire, sauvant les banques en conditionnant l'aide publique à une prise de participation publique dans les banques et aussi en séparant les activités de prêt au particuliers et aux entreprises des activités de marchés purement spéculatives, comme l'a fait Barack Obama aux Etats-Unis.
Les actionnaires des activités purement spéculatives ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes et ne seront pas renfloués en cas de faillite a prévu Ségolène Royal. Cette épée de Damoclès alliée à une stricte réglementation des bonus financiers a contribué à calmer le jeu et a donné le ton en Europe.
Renforcée économiquement à l'intérieur, à nouveau écoutée à l'étranger, la France et les Français ont repris confiance en eux, comme en témoigne l'explosion parmi les plus jeunes des demandes de bourses Désirs d'Entreprendre et la vitalité de la création artistique et culturelle. Cette confiance est aussi due au climat national apaisé. Finies les diatribes d'une partie de la France contre elle-même. Bien sûr, des problèmes persistent et il a fallu faire des choix difficiles mais la démocratie renouvelée, les débats sereins ont contribués à réconcilier la France avec elle-même. Les journalistes étrangers prennent souvent l'exemple des relations entre la police et la population. Autrefois très tendues, ces relations se sont apaisés et sont venus renforcer la République, la Nation.
Réconciliée avec elle-même, la France Unie de François Mitterrand a retrouvé une nouvelle jeunesse avec Ségolène Royal.
Ségolène Royal reçoit un brin de muguet le 1er Mai 2011 - © Razak
Rejoignez RichardTrois sur Twitter ou Facebook :
http://www.facebook.com/RichardTrois
http://twitter.com/RichardTrois