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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 23:05

 

 

En France comme à l'étranger, on convient que la France est de nouveau en mouvement et un pays pionnier regardé avec envie. Dès les premiers mois de sa présidence et après avoir posé les bases sa révolution fiscale, Ségolène Royal s'est attachée à créer la dynamique nationale et européenne de l'excellence environnementale.

La dynamique économique a débuté avec le boom dans le bâtiment, à la fois dans la transformation de l'existant et dans la création de des logements et maisons Haute Qualité Environnementale. « Quand le bâtiment va, tout va » avaient l'habitude de dire nos anciens. On peut aujourd'hui situer la première décrue du chômage au début de ce boom environnemental avec la création de nombreux emplois non délocalisables, d'abord dans le bâtiment puis dans les circuit-courts et les énergies renouvelables.

L'excellence environnementale mobilise et irrigue la recherche scientifique française. Fini, les mathématiciens & physiciens français partant faire des produits financiers spéculatifs à Londres et New York. Le vaste plan d'investissement européen dans la recherche environnementale donne enfin à nos jeunes des perspectives d'avenir et des objectifs ambitieux et motivants ! L'industrie n'est pas en reste, qui au côté des nombreuses PME émergentes, travaille au développement des différentes gammes de véhicules électriques et aux développements des énergies renouvelables. Ainsi la coopération européenne et transatlantique a permis à la France de rattraper son retard en matière d'énergie solaire et aussi de transférer les savoir-faire par le co-développement en Afrique. On peut dire que l'énergie solaire a ainsi beaucoup contribué au rayonnement de la France dans le Monde !


Ségolène Royal inaugure la production de la Mia
Ségolène Royal au volant d'une Mia électrique

4 ans après la révolution fiscale et le lancement de cette dynamique environnementale, les effets sur le pouvoir d'achat des français sont directs. La justice fiscale a redonné de l'air aux classes moyennes. Et les ménages les plus modestes sont moins touchés par la hausse des prix de l'énergie et peuvent consacrer plus à la consommation, ce qui a permis d'accélérer fortement la sortie de crise.

Le pouvoir d'achat a aussi bénéficié des hausses de salaires négociées à l'issue des conférences salariales annuelles, autre innovation de la Présidence Royal. Le MEDEF a d'abord trainé des pieds, cherché des échappatoires en plaidant la concurrence internationale, la compétitivité, etc ... Mais Ségolène Royal a imposé la politique du donnant-donnant. L'absence de négociations et de hausses des salaires signifie une très forte diminution des aides publiques, qui donnent des cauchemars aux patrons les plus conservateurs. Même schéma pour les délocalisations sauvages. Les entreprises y regardent à plusieurs fois avant de se lancer dans ces plans à courte vue.

La grande affaire de ces quatre années a cependant été la remise au pas des banques qui aujourd'hui contribuent à l'investissement productif et beaucoup moins à la spéculation pure et dure. Le début du quinquennat a vu la création d'une banque publique d'investissement qui a soutenu la dynamique économique sur tout le territoire, redéveloppant l'emploi dans des régions qui désespéraient. Ségolène Royal a ensuite profité de la crise pour remodeler le paysage bancaire, sauvant les banques en conditionnant l'aide publique à une prise de participation publique dans les banques et aussi en séparant les activités de prêt au particuliers et aux entreprises des activités de marchés purement spéculatives, comme l'a fait Barack Obama aux Etats-Unis.

Les actionnaires des activités purement spéculatives ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes et ne seront pas renfloués en cas de faillite a prévu Ségolène Royal. Cette épée de Damoclès alliée à une stricte réglementation des bonus financiers a contribué à calmer le jeu et a donné le ton en Europe.

Renforcée économiquement à l'intérieur, à nouveau écoutée à l'étranger, la France et les Français ont repris confiance en eux, comme en témoigne l'explosion parmi les plus jeunes des demandes de bourses Désirs d'Entreprendre et la vitalité de la création artistique et culturelle. Cette confiance est aussi due au climat national apaisé. Finies les diatribes d'une partie de la France contre elle-même. Bien sûr, des problèmes persistent et il a fallu faire des choix difficiles mais la démocratie renouvelée, les débats sereins ont contribués à réconcilier la France avec elle-même. Les journalistes étrangers prennent souvent l'exemple des relations entre la police et la population. Autrefois très tendues, ces relations se sont apaisés et sont venus renforcer la République, la Nation.

Réconciliée avec elle-même, la France Unie de François Mitterrand a retrouvé une nouvelle jeunesse avec Ségolène Royal.


Ségolène Royal invitée de CPolitique
Ségolène Royal reçoit un brin de muguet le 1er Mai 2011 -
© Razak

 

 

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 22:54


Photo Razak[1] "La crise économique et financière qui a ébranlé le monde en 2008 n'a pas affaibli la domination des schémas de pensée qui orientent les politiques économiques depuis trente ans. Le pouvoir de la finance n'est pas remis en cause. Aux USA, en Europe, au contraire, les Etats remettent à la tête des autorités financières ceux-la mêmes qui, par idéologie et par aveuglement, plongent le monde dans une  crise financière et économique qu'il n'avait pas connu depuis 1929.

 

 Sont toujours nommés à la tête de ces autorités des dirigeants qui sont à l'origine de la crise et qui estiment nuisibles à une supposée efficience des marchés toute  réglementation financière. Ils autorisent de ce fait les banques à mêler à leur fonction traditionnelle de soutien à l'économie,  celle de spéculer sur des produits à haut risque et à envahir le monde de produits «toxiques».

 En 1999 a été abrogé aux USA le Glass-Steagall Act, qui avait imposé la séparation des banques  de dépôt et des banques d'affaires dont la conséquence fut de créer des banques d'un gigantisme tel que les états ne puissent les laisser faire faillite malgré leurs erreurs et soient contraints de les renflouer par les contribuables!

 En France, il s'en est fallu de peu que Sarkozy autorise les prêts hypothécaires en 2007 et nous devons à la crise, par un curieux concours des circonstances,  qu'il ne soit pas passé à l'acte!

 Les conséquences de cette dérégulation  sont des bulles d'origine spéculatives qui, lorsqu'elles crèvent entrainent des baisses  de l'activité économique lesquelles produisent la baisse des recettes des états. Ces mêmes autorités financières avec l'aide des agences de notation  demandent alors aux Etats d'appliquer des programmes d'austérité afin de réduire leurs déficits. Réduire les dépenses publiques, privatiser les services publics, réduire la fiscalité des plus riches et des entreprises, flexibiliser le marché du travail,  réduire les salaires, libéraliser le commerce participent au cortège des mesures imposées. Les prestations sociales, de la Grèce au Portugal en passant par la France  sont en voie d'être gravement amputées alors que se profile le spectre d'un chômage et d'une précarité persistants favorisant la montée des extrêmismes qui mettent les démocraties en péril.

Les institutions internationales (FMI, BCE...) et des agences de notation continuent d'appliquer avec une vigueur renouvelée des programmes de réformes et d'ajustements structurels qui ont dans le passé montré leur incapacité à décroître l'instabilité économique et les inégalités sociales.

 

Dans son dernier ouvrage «Le triomphe de la cupidité» écrit en 2010, Joseph E Stiglitz, prix Nobel en 2001, montre comment B.Obama, n'a pas pu résister aux pressions des lobbies et a conservé parmi ses conseillers financiers ceux-la même qui du temps de Bush ont plongé les USA puis le monde dans une crise inextricable. Il écrit : «...il est pratiquement certain que les échecs des administrations Bush et Obama compteront parmi les erreurs les plus coûteuses de tous les gouvernements démocratiques modernes». Nous avons appris en fin avril 2012 que le déficit  des USA atteint le chiffre record de 15000 milliards de dollars...

Au moment où ces lignes sont écrites en Europe, le Président de la République N.Sarkozy et la Chancelière allemande A.Merkel proposent un «pacte de compétitivité» inacceptable aux Etats membres de l'Union. Il demande à l'Europe toute entière d'entériner sans nuances les principes néo-libéraux de politique économique dans tous les domaines: inscription de l'équilibre budgétaire dans la constitution, désindexation des salaires sur les prix, retraite à soixante-sept ans, harmonisation de l'impôt sur les sociétés vers le moins-disant (l'Allemagne ayant déjà baissé de 8 point le taux de cet impôt). Ce pacte a déjà été condamné par l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, l'Irlande, le Luxembourg, la Pologne et le Portugal. Il a été fermement dénoncé par John Monks, Président de la Confédération européenne des syndicats et Poul Nyrup Rasmussen, Président du Parti socialiste européen». (Mediapart, 2 mai 2011)

 

Parallélement, Nicolas Sarkozy n'hésite pas accorder son soutien à  Mario Draghi dans la course à la succession de Jean Claude Trichet pour la présidence de la Banque centrale européenne (BCE). Or  Mario Draghi  qui a été directeur du Trésor, et enseignât à la Banque mondiale, ne fut-il pas de 2001 à 2005 vice-président en Europe de la banque d’affaires Goldman Sachs laquelle a aidé en 2001 et 2002, la Grèce à dissimuler plusieurs dizaines de milliards d’euros d’emprunts d’Etat ?

Ses explications sont attendues avec impatience par le parlement européen, où siègent les Grecs assez remontés contre la banque d’affaires américaine, puisque ces opérations menées en complicité avec le parti de droite au pouvoir à l'époque a conduit la Grèce tout droit dans la nasse actuelle et son cortège de chômage et de privations.     

 Cette même Grèce que l'Europe s'est résolue à aider en lui accordant des prêts (à taux élevé) via le FMI afin de l'obliger à accepter les mesures d'austérité que l'on sait..

 

Des solutions ?

 Rares sont les voix en Europe qui s'élèvent contre cette pensée unique qui désespère les peuples et enrichit les plus riches.

Parmi celles-ci, nous citerons celle de Ségolène Royal  à Athènes qui, en octobre 2008, devant une assemblée de l'Internationale Socialiste a prononcé un long discours décrivant une analyse pointue de la situation mondiale et dégageant des perspectives d'avenir. Ce discours n'a  malheureusement n'a pas été relayé par les médias français.

Elle  disait: «l'heure pour la gauche n'est plus aux diagnostics tièdes, ni aux appréciations timorées, mais à la lucidité radicale et à la proposition d'un autre système.».... «On a vu des banques provoquer le surendettement de millions de foyer dans le monde ; on les voit maintenant fermer irrationellement le robinet du crédit aux petites et moyennes entreprises, plongeant nos économies dans la crise. Alors oui, il est temps enfin d'ouvrir les yeux et d'agir. Des acteurs privés, non contrôlés, détournant les règles peuvent conduire le monde au bord du gouffre: cela n'est pas acceptable!» Et d'ajouter:«...L'Union européenne doit se doter d'une véritable politique financière commune. Il nous faut la création d'un fonds d'intervention commun aux membres de la zone euro (....) Mais cette intervention doit être conditionnée: il faut revoir de fond en comble les règles prudentielles, minimiser la possibilité de sortir les créances des bilans des banques par le procédé de titrisation; il faut assujettir les fonds spéculatifs aux règles de solvabilité bancaires; il faut créer de nouveaux mécanismes d'évaluation, avec une agence publique européenne de notation; il faut également interdire les bonus non assujettis à l'impôt sur le revenu; et puis surtout lutter contre les paradis fiscaux en refusant l'accès au territoire européen aux fonds ayant leur siège social social dans de tels paradis.»

Nous retrouvons là nombre de ces propositions dans le projet socialiste 2012 du PS et qui sont le préalable à une autre économie plus respectueuse de la nature.

Restera à les appliquer au niveau de l'état et à avoir la volonté et l'énergie de créer au niveau européen, voire mondial les consensus nécessaires pour vaincre la puissance des lobbies financiers.

Il nous faut pour cela mettre à la tête des états européens - et nous pensons ici particulièrement à la France et à l'Allemagne - des personnalités  avisées, pugnaces et courageuses et dont les esprits n'ont pas été imprégnés par le système néolibéral ambiant. Concernant la France, Ségolène Royal qui, sur le sujet développé ici  possède là encore une longueur d'avance, nous paraît être la femme de la situation.

 

 

 

 


Jean Pierre Guilbert. Mai 2011 

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 11:52

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François Mitterrand

Dans la vallée des larmes, un enfant
Je serai roi ou pape, j’avais sept ans
La vie m’appelle, une lumière est née
Adolescent et déjà le premier

Paris me tente pour une aventure
Je sens la terre et la littérature
Sur l’autre rive, loin de ces idées
Dieu me dira si je m’étais trompé

Tout me sourit, m’inspire et j’épate
J’écris, je fraye et j’habite au 104
Sous le drapeau où tout va changer
Je suis français je suis fait prisonnier

La troisième fois de retour en France
J’ai tout connu vichy, la résistance
Incontournable, ministre et pionnier
Honni, haï, suivi et respecté

François chapitre, François se démène
Prêt au combat car voici la 5ème
Ces petits cercles qui vont fusionner
Des voix t’appellent, François vient les sauver

Refrain : François, François, François, François reste libre, envole toi
François, François, François, cette force reste vive et nous sommes fiers de toi (bis)
François Mitterrand

Le désert avance, au loin un mirage
Je vois le jour où rallier les suffrages
On m’a choisi et plébiscité
C’est en décembre et je l’ai fait trembler

Je m’aguerris dans l’opposition
Je continue mon combat pour l’union
Tous les fideles, les amis d’antan
Pierre et Robert, Charles, André et Roland

Passer sa vie à graver l’écorce
On me critique, mais l’union fait la force
J’abats mes cartes pour persuader
Un peu d’audace, en juin se rassembler

Des nuits, des mois à bâtir ce programme
Sans être marxiste, je n’en fait pas un drame
Encore le seul vers qui se porter
Pour quelques voix, je dois recommencer

François les guide, François donne le change
A tous les sabras, à celui qui dérange
Jour après jour, donne du temps au temps
Vient le destin ce dix mai président

Refrain : François, François, François, François reste libre, envole toi
François, François, François, cette force reste vive et nous sommes fiers de toi (bis)
François Mitterrand

Les ennuis commencent, le rêve, l’illusion
Trois noms, trois roses, la liesse au panthéon
Un mois plus tard, était-ce important ?
Ils étaient quatre et nous près de trois cents

Premiers discours, j’imprime et j’ordonne
Je m’épanouis, sans compter mes reformes
Je ne fais pas fi de la volonté
Mais face au mur, je dois me conformer

Changer la vie sous le sea, sex and sun
Je l’ai choisi et c’était le plus jeune
Nouveaux projets et nouveaux chantiers
Et dans l’épreuve, fidèle en amitié

86, les ennemis reviennent
Seul contre tous et la droite fait des siennes
Là je m’oppose, je ne veux pas signer
Ces autres lois, une triste fin d’année

Sans un répit, je contre et j’avance
Sur tous les fronts, j’exerce ma puissance
Fais nous revivre ces grands soirs de mai
Le mont Sinaï, le retour au sommet

Refrain : François, François, François, François reste libre, envole toi
François, François, François, cette force reste vive et nous sommes fiers de toi (bis)
François Mitterrand

Mon ancien rival, en situation
Tombe le mur, l’unité des nations
Trois ans plus tard avant ce traité
Après la guerre, je m’en suis séparé

Le coup d’éclat, retrouver la flamme
A la mi mai, je nomme la première femme
Un caractère qui va secouer
Tant pis pour moi, ils n’ont pas su l’aimer

L’ultime choix, un autre parcours
Il le mérite et c’est chacun son tour
Le militant n’a pas oublié
Mais les affaires, les ennemis vont gagner

Derniers instants à la présidence
Je cohabite et je vis ma souffrance
Tous les démons vont se déchainer
Sur un seul homme, qu’on va voulu juger

Le huit janvier, retour vers les cieux
La loi des forts et la parole de dieu
Je me souviens du petit enfant
J’allume un cierge pour François Mitterrand

Refrain : François, François, François, François reste libre, envole toi
François, François, François, cette force reste vive et nous sommes fiers de toi (bis)
François Mitterrand

 

Jean Jacques Métellus

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 22:07

Visite école 13e C’est le cas d’écoles dont des classes vont fermer, où les parents se mobilisent et luttent pour leur maintien depuis des semaines, voire des mois : 1500 classes à travers la France, touchées par les 62 000 suppressions de postes dans l’Education nationale depuis 4 ans. Mais, cette révolte des parents, qui en parlait vraiment dans un contexte national ? Pas grand monde jusqu’à cette semaine passée, lorsque Ségolène Royal a décidé de porter le fer sur le terrain en focalisant le zoom médiatique sur deux écoles, une primaire à Paris, une maternelle à Ambarès, près de Bordeaux.

 

Echanges avec les enfants, discussion avec parents et enseignants sous les banderoles qui appellent à sauver l’école publique, présence des élus locaux, et, devant les cameras qui tournent, les micros qui se tendent et les perches qui tanguent, Ségolène Royal lance en quelques mots ce qui sera de toute évidence un des débats cruciaux des 12 prochains mois. Qu’est ce que l’Ecole de la République si seuls les bons élèves peuvent s’en sortir ?

 

Justement, le débat reprend en profondeur dans la salle du conseil municipal pleine à craquer, où parents, professeurs et responsable politiques disent tout leur désarroi devant ces fermetures de classes qui se succèdent alors qu’il n’y a même pas l’excuse d’une baisse de population, bien au contraire. Un peu plus tard, cette même question de l’éducation fait l’objet d’un débat autour de Ségolène Royal à Parempuyre, au cœur du vignoble bordelais. Là aussi, elle lance un appel à la mobilisation, à la résistance, à la protestation sur cette question partout en France. Les mots sont forts parce que la situation l’exige, face à « la dégradation du niveau scolaire ». Débattre puis combattre, le ton est donné !

 

Tout comme le combat continue en Poitou-Charentes pour la diffusion du « Pass Contraception » dans les lycées,  refusée en 2010 par la rectrice d’académie et le ministre de l’éducation et acceptée aujourd’hui quand il s’agit de l’Ile de France. Face aux « explications » pour le moins confuses de Luc Chatel, la réponse de Ségolène Royal est claire : elle va de nouveau faire parvenir le Pass aux infirmières scolaires.

 

Pour citer Claude Askolobitch sur Europe 1 : « tous les politiques classiques fonctionnent de haut en bas et Ségolène Royal fait le contraire », ajoutant qu’  « elle a toujours considéré que les questions sociétales étaient des questions politiques ». La semaine passée Ségolène Royal a remis l’école et les élèves au cœur du débat politique.

 

Laetitia

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 19:50

 

231196_1976657343922_1467755058_32177616_3525176_n-1-.jpg  La gauche au pouvoir en 2012, l’idée est aujourd’hui de plus en plus plausible, compte tenu du désastre du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Même si rien n’est gagné d’avance dans une campagne électorale.

 Si jusqu’ici la préparation des Primaires a surtout été dominée par des questions d’image, des uns et des autres, avec la valse des sondages de popularité, la question de l’orientation politique va maintenant s’imposer dans le débat. Le projet du Parti socialiste, adopté au bureau national, ouvre un nouveau temps politique, laissant la place aux candidates et candidats pour en donner leur lecture et définir les grandes orientations.  

 

 C’est dans ce contexte que la candidate socialiste Ségolène Royal, qui avait souhaité prendre du recul, revient sur la scène médiatique pour défendre ses idées et ses propositions. Car ce qui intéresse la candidate socialiste, c’est bien de convaincre les Françaises et les Français qu’une autre politique est possible, qu’on ne peut pas se contenter d’une simple gestion des affaires publiques si l’on veut dynamiser l’économie française.

 

 La question qui se pose alors pour une nouvelle politique c’est de trouver les marges de manœuvre dans une économie mondialisée. C’est la question fondamentale et Ségolène Royal sur cette question a une approche différente de ses camarades socialistes . Elle porte une ambition d’un Etat plus volontariste pour à la fois impulser une dynamique économique et une plus grande justice sociale, car pour la socialiste « tout se tient ».

 

Dans ses prises de positions, Ségolène Royal veut démontrer que ces marges de manœuvre existent pour mener une autre politique.  

- On le voit dans sa lutte contre la vie chère pour un Etat plus interventionniste afin de réguler le système et redonner aux Français du pouvoir d‘achat. Un Etat régulateur qui intervienne pour limiter la hausse des prix de l’énergie et des produits de consommation de base.

- On le voit dans le développement économique. Ségolène Royal veut un Etat beaucoup plus actif, avec le concours des régions, pour défendre les petites entreprises, maintenir ainsi ou créer des emplois mais aussi favoriser l’innovation une des clés du dynamisme économique dans la compétition internationale.

- On le voit sur la croissance verte, Ségolène Royal veut un Etat plus entreprenant en ce domaine qui ne se contente pas d’organiser des colloques mais qui par des mesures fiscales, par des aides aux entreprises, par le soutien à la recherche intervienne pour dynamiser tout ce nouveau secteur économique.

- On le voit sur la réforme fiscale qu’elle veut mener pour à la fois favoriser une plus grande justice dans la répartition des richesses, mais aussi permettre de trouver les moyens nécessaires à l’Etat pour baisser la dette et mener les politiques notamment en faveur de la formation. La qualification est une autre clé du dynamisme économique.

 

Ségolène Royal a pris le temps du recul, du travail, de la réflexion, de la concertation pour consolider son projet politique et fixer les orientations pour 2012 en définissant les marges de manœuvre. Elle balaye aujourd’hui d’un sourire les questions d’image, pour ne heurter personne. La campagne présidentielle c’est avant tout un projet politique à proposer aux Françaises et aux Français pour un quinquennat qui mérite ce travail, ce temps de recul, cette ambition. Ségolène Royal est prête.

 

 

 

 

 

 

 

Par Philippe Allard.

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Photo de Christine Pichette.

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 22:41

 

3-lingots-barres-poids-1-.jpg  Le rapport de la Banque de France sur le surendettement en France révèle l’aggravation de la situation. Ils sont 900000 Français et Françaises en situation de surendettement. Le nombre de dossier déposés à la Banque de France a augmenté de 17% depuis décembre 2010.

 

 L’étude des personnes concernées révèle également la situation de ces Français et de ces Françaises plongés dans l’endettement.

 Le surendettement touche essentiellement des personnes seules et modestes avec un niveau d’endettement moyen de 34000 euros. Pour 83%, des dossiers, les revenus sont inférieurs à 2000 euros.

 L’endettement sert pour 76 % à payer le loyer, le chauffage ou les frais de santé.

 On constate également une forte progression des demandes chez les séniors.

 

 Mais où est la France du travailler plus pour gagner plus ?

 

Ségolène Royal était l’invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC ce jeudi 28 avril. Balayant les questions sur les candidatures au PS, la socialiste a surtout voulu réagir sur la situation de la France.

Mme Royal a fortement dénoncé l’aggravation des inégalités. Alors que la Banque de France publie son rapport sur le surendettement, « les patrons du CAC 40 ont rendu public leur augmentation de 25% de leur rémunération ».

Elle ne s’est pas contentée de dénoncer. La candidate socialiste a surtout voulu avancer ses propositions pour sortir de cette situation.

- Pour lutter contre la hausse des prix, la socialiste veut bloquer la hausse des prix de l’énergie, de l’essence et de 50 produits alimentaires et d’entretien.

- Pour lutter contre le surendettement, la socialiste veut interdire des publicités mensongères, réguler les taux d’intérêt des banques et créer du crédit social gratuit.

 

Ségolène Royal propose un Etat actif qui impose « des règles justes ».

Elle a confirmé qu’elle ira « jusqu’au bout » de cette campagne pour défendre les idées auxquelles elle croit.

Sur le terrain social, la socialiste défend en effet une ligne politique beaucoup plus volontariste que ses concurrents socialistes comme elle a pu encore le montrer dans son intervention.

 

Pour écouter l'émission :

http://podcast.rmc.fr/channel38/RMCInfochannel38.xml

 

 

 

 

 

 

Par Philippe Allard

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 18:58

 

20110426_-_FCPE_Jeanne_d-Arc_-_PARIS_13e_-16--1-.jpgOn le sait depuis la campagne présidentielle de 2007, Ségolène Royal doit tout à l’école de la République. C’est grâce à l’école qu’elle a pu s’émanciper et sortir d’une condition fixée d’avance. Elle fera de brillantes études qui lui permettront d’intégrer l’ENA dans la promotion Voltaire.

 Son histoire personnelle peut expliquer une grande part de son engagement pour la défense de l’école de la République.   Lionel Jospin lui confiera d’ailleurs dans son gouvernement de 1997 à 2000 l’Enseignement scolaire.

 

 Candidate aux Primaires de l’automne prochain, la socialiste veut maintenir dans ses propositions cette priorité : « l’éducation, encore l’éducation, toujours l’éducation ».

 

 Compte-tenu de son engagement comment pouvait-elle rester insensible à « la casse » de l’école publique orchestrée par la politique de Nicolas Sarkozy ? Car il s’agit bien d’une casse. Au nom d’une idéologie libérale qui veut une réduction drastique du nombre des fonctionnaires, le gouvernement de Nicolas Sarkozy est en train de mettre à bas l’école républicaine qui aura de plus en plus de mal à répondre à sa mission : donner à tous l’égalité d’accès au savoir. Avec des classes surchargées, quelles seront demain les conditions d’enseignement dans nos écoles alors que la situation actuelle n’est déjà pas brillante ?

 

 C’est à tout un pilier de la République auquel s’attaque le pouvoir en place.

 

 Mais la socialiste n’entend pas rester inactive.

 Elle dénonce les 60000 emplois supprimés dans l’éducation et pourfend le plan annoncé pour la prochaine rentrée scolaire. C’est en effet 1500 classes   qui vont fermer à la rentrée  !

 Elle lance la bataille scolaire pour l’école de la République. Ce mardi, elle est venue soutenir les parents d’élève d’une école du 13è. Arrondissement à Paris. Elle se rendra vendredi en Gironde pour défendre encore l’école attaquée par un pouvoir qui se croît tout permis au nom d’une idéologie du passé.

 Elle appelle les Françaises et les Français à la résistance pour la sauvegarde de l’école de la République.

 

 Que les Français et les Françaises ne restent pas insensibles à cet appel si nous voulons donner à tous les enfants de la République la plus belle des égalités, l’égalité d’accès à l’instruction.

 Et lorsqu'on lui parle du coût de l'éducation, la socialiste rétorque : "Essayez donc l'ignorance! Essayez donc la violence à l'école! Essayez donc l'échec scolaire, et vous verrez donc combien ça coûtera cher !".

 

 

 

20110426_-_FCPE_Jeanne_d-Arc_-_PARIS_13e_-06--1-.jpg

 

 

RTL.fr  

RTL Radio Ecouter

 

 

 

 

 

 


Par Philippe Allard

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 22:05

 

1271976156[1]       Alors que certains ont les yeux rivés sur les sondages qui font les jours heureux des instituts et de certains analystes politiques, pour débat en vase clos, Ségolène Royal avance et se prépare à sa présidence en 2012.

 C’est qu’il n’y aura plus de temps à perdre en 2012. Après les cinq ans de pouvoir de Nicolas Sarkozy, la France a pris beaucoup de retard dans de nombreux domaines. Celui qui devait réformer la France n’a pas mené les bons chantiers. Les discours, les slogans, les déclarations tonitruantes n’ont rien fait avancer. Les indices sont au rouge, l’économie est en panne et les inégalités se sont creusées. La France va avoir besoin d’élan, de dynamisme, car le monde avance rapidement. Il serait faux de croire que l’agitation d’hier impose une phase d’immobilisme. La « Force tranquille » n’est pas l‘inaction, bien au contraire, c‘est la capacité à mener les évolutions nécessaires avec l‘assentiment du plus grand nombre, donc avec concertation.

 

 Sans encore définir ses priorités, on voit déjà surgir, dans ses interventions, les principaux chantiers de la Présidence de Mme Royal :

- La réforme fiscale pour se donner des marges de manœuvre comme elle a pu l’aborder lors de la rencontre organisée par la Fondation Terra Nova et le Nouvel Observateur.

- La machine économique à relancer en garantissant la justice sociale. La France a manqué d’une politique industrielle pour aider et soutenir l’innovation des petites industries. Elle n’a pas su accompagner les mutations agricoles pour faire vivre les petits producteurs. La loi du marché ne peut suffire.

- L’urgente mutation écologique sous l’impulsion d’un Etat portant l’innovation pour créer les nouvelles énergies et productions et faire émerger de nouveaux emplois.

- Le pacte pour l’emploi des jeunes indispensable pour créer une nouvelle dynamique. La France ne peut pas laisser en marge une partie de sa jeunesse comme c‘est le cas aujourd‘hui.

- L’énorme chantier de la réforme scolaire pour restaurer l’école républicaine et mettre fin aux inégalités criantes.

A ces grands chantiers, il faut ajouter tous les autres domaines, car pour Ségolène Royal il n’y a pas de sujets mineurs pour une France d’avenir.

 

Mais à quel homme ou quelle femme va-t-elle faire appel pour l’aider dans ce travail gigantesque ?

Ségolène Royal avait déclaré que Dominique Strauss Kahn ferait un très bon premier ministre. Mais combien sont-ils, combien sont-elles à pouvoir occuper cette fonction ? Combien d’hommes ou de femmes d‘expérience ? Mais pas seulement, car il faudra surtout une force, un volontarisme pour mener les chantiers voulus par la Présidente.

Nul doute que les prétendants seront nombreux le jour de la victoire…

Pour l’heure, Ségolène Royal observe, juge l’engagement et les capacités des uns et des autres. La campagne doit aussi servir à faire surgir dans les territoires, au-delà de la capitale, les hommes et les femmes de talent pour mener tous les chantiers et faire avancer la France. Avec peut-être un peu plus de femmes que d’hommes dans la nouvelle équipe… c’est aussi cela le changement.

 

 

 

 

 

 

Par Philippe Allard.

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 10:37

 

 Ségolène

  

 

Entendons nous bien : si je fais peut-être partie du canal historique de ses soutiens, je ne suis pas du canal hystérique...

 Celles et ceux qui, s'ils et elles restent néanmoins mes amis et auxquels je reste plus que jamais fidèle, produisent des argumentaires fanatiques, sans distance ou s'appuyant uniquement sur des sentiments sont, souvent malgré eux, contre productifs à la cause. Je ne m'inscris pas dans cette démarche, j'essaie. Ils et elles prêtent le flanc à la caricature dont s'amusent depuis trop longtemps les "ségophobes" souvent influencés d'ailleurs, guidés ou encouragés par d'illustres camarades de mon propre parti : Je suis socialiste et fier de l'être!

 Les procès récurrents en incompétence, d'où qu'ils viennent (de soit disant journalistes experts, de sondeurs spécialisés dans le plantage pré-électoral, de politiques auto proclamés en science infuse, de camarades égarés, versant dans le mépris ou la haine de la différence...) sont assez provocateurs....et je comprends que d'aucun soit tenté de réagir, considérant qu'il est acculé, en état d'auto-défense...

En fait, il ne faut pas longtemps pour faire le tour des critiques répétées en boucle depuis 2006 à l'encontre de Ségolène Royal : Elle serait en dehors de son propre parti (de droite même pour certains de mes camarades), elle aurait été coupable d'un crime de lèse majesté en proposant un accord avec Bayrou entre les deux tours de 2007, elle aurait une propension à finir tous ses mots en "ude", elle serait volatile, incontrôlable, versatile, autoritaire, désorganisée, pas fiable...elle aurait un ego surdimensionné, elle serait plus "people" que populaire...et donc totalement discréditée...du moins c'est ce qu'espèrent les auteurs de toutes ses fables :)

Bien : tout ça c'est de la politique n'est ce pas...enfin pas tout à fait celle que j'aime...celle qui agit davantage sur la manipulation que sur la conviction, celle qui stigmatise au lieu de confronter, celle qui impose la forme au fond...

Nous sommes bien dans un système! Un société préemptée par un cercle de pouvoir. Ce système s'accorde mal à la remise en cause, à la contradiction, à une vision qui aurait pour objectif de faire de chacun un expert de sa vie...et pour reprendre une expression de Ségolène : tout se tient! en fait, c'est plutôt "tous se tiennent".

On coopte, on se partage, on s'échange, on passe des accords tacites, informels à l'intérieur du cercle...et le peuple, condamné à l'appauvrissement - financier, moral et intellectuel- n'a d'autre choix que de suivre l'actualité formatée, conforme, convenue!

Vous aurez compris que mon soutien à Ségolène s'inscrit plutôt dans sa volonté de s'affranchir d'un système dont elle est issue (et que donc elle connait bien...d'où le procès en traitrise:), de s'appuyer davantage sur le citoyen, le terrain..;sans omettre de confronter son action aux valeurs fondatrices qui ont fait de la révolution française le socle de notre pacte républicain.

Ségolène est une femme. Ce n'est pas sa principale qualité et pourtant ça me va bien....parce que c'est une qualité tout de même...je veux dire une femme en politique...une femme qui n'a pas abandonné son combat ...une femme qui a su prendre une place dans un milieu originellement plutôt machiste sans devenir justement un homme politique comme les autres :)

Si chacun s'accorde sur sa pugnacité, son courage, sa volonté inébranlable - même ses pires adversaires- c'est qu'il doit y avoir quelque chose de vrai , non? ça n'en fait certes pas une personne nécessairement présidentiable...mais c'est l'aveu que cela fait de Ségolène un personnage incontournable.

Pour en faire une candidate crédible il faut beaucoup plus : un rapport particulier au peuple? une idéologie clivante? une vision d'avenir? une expérience de terrain? une propension à sentir les évolutions, à trouver des solutions compréhensibles? une faculté à convaincre? une lucidité permettant le progrès, le mouvement, le changement sans verser dans la démagogie, le populisme, la facilité, le mensonge? Il me semble (dans ma grande naïveté, diront certains) que sur tous ces sujets, Ségolène Royal apporte des preuves concrètes, tangibles.

La politique par le preuve n'est pas pour elle un slogan mais un objectif obstinément revisité; comme l'expression "du local au global -et réciproquement- n'est pas une posture mais une méthode dont on peut discuter et que l'on ne peut pas écarter d'un simple revers de la main.

Si sur la forme Ségolène est quelquefois déconcertante; elle se fraye un chemin en improvisant la trajectoire, en évitant les écueils, en amortissant creux et bosses sans que celles et ceux qui la suivent comprennent toujours le pourquoi du comment....sur le fond, elle ne varie pas, là son chemin est droit et quand il tourne, il tourne à gauche :)

Les choix idéologiques que Ségolène défend, elle les met en pratique, elle les expérimente, elle en fait une marque de fabrique saluée par tous ceux qui acceptent de la juger objectivement.

Alors oui, je retrouve chez Ségolène Royal ce qui manque depuis 4 ans à la France et sans doute à l'Europe : le sens de l'intérêt général, la volonté de faire d'une utopie -le triptyque "liberté, égalité, fraternité- une réalité, une espérance.

Je n'ai pas peur de Ségolène Royal. Je crains par contre celles et ceux qui agitent le mouchoir de la peur, celles et ceux qui tentent de nous prévenir du danger -un danger qui les concerne peut-être eux-mêmes, dans la remise en cause de leur pouvoir, de leur situation, de leur sécurisante position de "sachants" établis...mais qui ne me concerne pas, ni moi ni aucun des exclus du système....90% de la population en gros :)

Je soutiens la candidature de Ségolène Royal même si je ne lui prête pas que des qualités. Je soutiens Ségolène parce que je la sais empreinte d'humanité, aux antipodes de la caricature de l'être froid que l'on décrit parfois. Son exigence est déconcertante; son expression orale est sans doute perfectible; sa stratégie est quelquefois difficile à saisir : soit!

Je soutiens la candidature parce qu'elle défend des idées novatrices, des idées "clivantes" tenant compte du monde tel qu'il est et prenant leur source dans nos valeurs communes, parfois refoulées, celle de la révolution française.

Je soutiens Ségolène Royal pour sa différence, pour son pragmatisme, pour son efficacité indiscutable (ceux qui en douteraient peuvent aller voir ce qui est fait là où elle agit concrètement). Je la soutiens surtout pour la conviction que j'ai sur la définition du verbe "Servir" qui ne doit jamais être précédé d'une appropriation ( se servir) qui doit toujours être suivi de la raison (sociale?) : servir l'autre, servir la politique, servir l'avenir.

Je suis socialiste et je serai loyal. Celui ou celle qui sera choisi par les électeurs (que j'espère le plus nombreux possible) aux primaires sera mon ou ma candidate pour la gauche. Mais avant d'être loyal, tout en restant laïc:) je serai d'abord ROYAL! :)

 

 

 

 

Par Edmond Thanel

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 08:31

 

nous sommes le pouvoir

 

 

Dans sa livraison du lundi 18 avril 2011, et plus précisément dans ses pages France, le quotidien Libération s'applique avec une obstination zélée à ridiculiser la stratégie  de Ségolène Royal à l’approche des primaires. Les titres figurant sur la double page sont assez éloquents et ne laissent planer aucun doute sur les intentions de l'auteur des deux articles, Lilian Alemagna :  en page 11 cela donne : "À Pâques, Ségolène Royal tente  une résurrection", et en page 12  on a droit à : "Une candidate du peuple pas très  populaire".

Mais de quels outrages s'est-elle rendue coupable au juste ? D'avoir fait le choix délibéré de ne pas répondre aux sollicitations des médias ! Quelle "posture" impardonnable que de ne pas  avoir voulu cautionner le jeu mortifère des petites phrases qui tournent en boucle et dont se délecte tant un certain microcosme !

A-t-on le droit d'attendre autre chose des politiques ? Existent-ils, travaillent-ils en dehors du regard des médias ? Est-ce de l’ordre du pensable ? En fait, il faut qu'ils se présentent là où on les attend et qu'ils ne s'avisent pas de faire un pas de côté, il y a une nomenclature, un code à respecter, prière à peine voilée  de se guignoliser en quelque sorte pour espérer exister et avoir le privilège d’être convié dans le parc d'attractions.

Segolene-CN-Projet.jpgDans Libération : Ségolène Royal au conseil national du projet du PS, le 9 avril dernier (Sébastien Calvet)

Aussi, dans ces conditions, la langue du marketing  publicitaire s'impose-t-elle pour envahir  les développements de l'article : les fidèles de l'ancienne candidat à la présidentielle, Guillaume Garot, Delphine Batho, n'interviennent que pour "vendre" son sérieux et sa crédibilité ou "plaider" des causes qui relèveraient plutôt de la chimère. L’intéressée au premier chef en est réduite à être installée toujours  sur le même créneau, dans "un profil de représentante" : en somme une VRP  de la souffrance du quotidien des Français.

Mais pourquoi s'accroche-t-elle à ce bastion alors que le "carré des fidèles" a fondu comme neige au soleil et que les sondages la donnent dans les choux ?

C'est là qu'éclate enfin la vérité toute brute  assenée par un supposé proche de DSK : "elle s'est créé son propre espace politique - petites gens, cités, banlieues ...". Au fond, ce n'est qu'un vulgaire personnage de téléréalité qui a eu l'imprudence de sortir un temps du "Loft", et, conséquence immédiate, la ménagère de moins de cinquante ans l’a sanctionnée, les  sondages ne s'y sont pas trompés : "sa cote ne décolle pas, elle tombe, stagne",  c'est résolument scientifique, des arguments imparables !

En définitive ce qui choque dans cette énième entreprise de démolition, c'est ce  mépris sidérant pour l'action politique de Ségolène Royal ainsi que pour les gens auxquels elle s’adresse, cette hargne vipérine auto-satisfaite qui  imprègne la tonalité de chaque membre de phrase, il y a une véritable malveillance revendiquée qui relève presque de la délectation dans l'usage des clichés les plus éculés. Confondant, mais qui peut être dupe, au fond, de si évidentes manipulations ?!

 

Auteur : Eric Sternhac

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