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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 21:53
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Suivi du débat dans le bureau de la première secrétaire du PS

 

Le débat d’entre deux tours de l’élection présidentielle est un moment fort de notre démocratie. Deux candidats se présentent face à face, et face au peuple.  Cette confrontation est un moment de vérité car elle offre à la Nation la possibilité de faire un choix entre deux orientations, personnalités, et conceptions de l’Etat.
L’exercice de mercredi soir a été d’une belle intensité et riche d’enseignements.
François Hollande, volontaire, combatif et crédible a dominé le débat en incarnant à la fois la maîtrise des dossiers et le contrôle de lui-même. En face, Nicolas Sarkozy, rattrapé par tant de promesses non tenues, n’a pu échapper à son implacable bilan. Croissance en berne, chômage en hausse, école en crise, inégalités fiscales, François Hollande a méticuleusement démontré combien le quinquennat qui s’achève avait mis la France en situation d’échec.
C’est avec pédagogie et rigueur que le candidat de la gauche a montré un cap, une voie à suivre pour sortir le pays de l’impasse dans laquelle il se trouve après 5 ans de Présidence Sarkozy. Réforme bancaire, volontarisme sur la scène européenne, rassemblement des Français, priorité donnée à la jeunesse, mise en avant des valeurs humaines sur les valeurs boursières sont autant d’orientations et de solutions, efficaces et justes, permettant de projeter le pays vers le futur.
Une alternance est nécessaire pour donner un nouveau souffle à notre pays et améliorer la vie quotidienne des Français. L'enjeu du vote du 6 mai 2012 est clair : changer avec François Hollande.
 

 

Le 6 mai, entre la peur et l’espoir, il faut choisir l’espoir. 


Le 6 mai, rassemblons nous massivement autour de François Hollande! 

 

 

Dominique Bertinotti

 

 

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 21:53

 

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Le débat d’entre deux tours de l’élection présidentielle est un moment fort de notre démocratie. Deux candidats se présentent face à face, et face au peuple.  Cette confrontation est un moment de vérité car elle offre à la Nation la possibilité de faire un choix entre deux orientations, personnalités, et conceptions de l’Etat.
L’exercice de mercredi soir a été d’une belle intensité et riche d’enseignements.
François Hollande, volontaire, combatif et crédible a dominé le débat en incarnant à la fois la maîtrise des dossiers et le contrôle de lui-même. En face, Nicolas Sarkozy, rattrapé par tant de promesses non tenues, n’a pu échapper à son implacable bilan. Croissance en berne, chômage en hausse, école en crise, inégalités fiscales, François Hollande a méticuleusement démontré combien le quinquennat qui s’achève avait mis la France en situation d’échec.
C’est avec pédagogie et rigueur que le candidat de la gauche a montré un cap, une voie à suivre pour sortir le pays de l’impasse dans laquelle il se trouve après 5 ans de Présidence Sarkozy. Réforme bancaire, volontarisme sur la scène européenne, rassemblement des Français, priorité donnée à la jeunesse, mise en avant des valeurs humaines sur les valeurs boursières sont autant d’orientations et de solutions, efficaces et justes, permettant de projeter le pays vers le futur.
Une alternance est nécessaire pour donner un nouveau souffle à notre pays et améliorer la vie quotidienne des Français. L'enjeu du vote du 6 mai 2012 est clair : changer avec François Hollande.
 

 

Le 6 mai, entre la peur et l’espoir, il faut choisir l’espoir. 


Le 6 mai, rassemblons nous massivement autour de François Hollande! 

 

 

Dominique Bertinotti

 

 

 

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 12:57

 

Bandeau DA

 

 

 

Lundi 30 avril


RMC JJ Bourdin de 8h30 à 9h
I>TELE ELYSÉE 2012 en direct de 18h30 à 19h


Mercredi 2 mai


RTL JM Aphatie à 7h50
BFMTV Ruth Elkrief 19h10 à 19h30

Jeudi 3 mai


EUROPE 1 – JP Elkabbach à 8h20

 

 


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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 11:16

 

 

Lettre de Ségolène Royal

 

 

L’égalité entre les hommes et les femmes est un principe de notre République. Notre Constitution et nos lois l’affirment.

C’est important car c’est la reconnaissance du droit à l’égalité des citoyennes et des citoyens. Ce n’est pas suffisant car, de nos jours encore, les femmes se heurtent dans leur vie quotidienne à bien des obstacles : les vieux préjugés qui n’ont pas tous disparu, l’inégalité persistante des salaires, les « plafonds de verre » qui bloquent les carrières féminines et barrent l’accès aux responsabilités, un partage toujours inéquitable des taches ménagères et parentales, des difficultés pour concilier leur vie familiale et leur vie professionnelle. Les femmes restent aujourd’hui les plus exposées à la précarité et à la pauvreté.

L’égalité et la parité concernent toute la société. Elles doivent permettre à notre pays de tirer parti de tous ses atouts et de tous ses talents pour avancer et mieux vivre ensemble. Pour tenir cette promesse d’égalité, il faut une volonté publique forte et des moyens concrets qui facilitent la vie des femmes dans tous les domaines.

C’est le sens de mon engagement pour les droits des femmes à la tête de la Région Poitou-Charentes afin d’améliorer toutes les dimensions de l’existence.

Car tout est lié :

L’éducation et la formation pour accéder à toutes les filières et tous les métiers, la possibilité de faire garder ses enfants dans de bonnes conditions pour pouvoir entreprendre et s’épanouir dans un travail qu’on a choisi, l’accès à la contraception et à la santé, le combat contre les préjugés et la lutte contre les violences.

Pour oser une qualification que l’on croyait réservée aux hommes, pour surmonter des problèmes de logement ou de mobilité et des difficultés financières ou professionnelles qui, à un moment ou à un autre, empêchent les femmes d’aller de l’avant et de conduire leur vie, il faut des coups de pouce adaptés à tous les âges et toutes les situations.

C’est en partant des besoins des femmes tels qu’elles les vivent et les expriment elles-mêmes que la Région Poitou-Charentes propose des solutions concrètes et efficaces.

Pour le bonheur de tous : en avant les femmes !


Ségolène Royal


Pour connaître les actions de la Région Poitou-Charentes pour les droits des femmes :

Économie


Emploi


Formation


Famille


Santé

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 16:24
Lettre de Ségolène Royal
Cher(e)s ami(e)s,


Je vous confirme que la prochaine Assemblée générale ordinaire de Désirs d’Avenir se tiendra comme prévu samedi 4 février 2012 à 14h au Musée social (5, rue Las Cases – 75007 Paris – M° Solférino).

L’ordre du jour de cette Assemblée générale ordinaire est le suivant :


·        Adoption du rapport moral et financier,

·        Perspectives pour l’année 2012,

·        Renouvellement du Conseil d'administration,

·        Campagne d’adhésion et questions diverses.


Pourront prendre part au vote les personnes ayant acquitté leur cotisation en 2011 et jusqu’au jour de l’assemblée générale. Il sera donc toujours possible de le faire sur place.


Chaque adhérent dispose d’une voix et pourra remettre un pouvoir à l’adhérent de son choix.


Nous profiterons d’être tous réunis pour partager le verre de l’amitié.


Fidèlement,



Ségolène Royal

 

 

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 20:56

 

Lettre de Ségolène Royal

 


Vendredi 13 /01


11h30 Signature de la convention pour la diffusion du Pass' Contraception aux jeunes apprentis (contraception gratuite) SAINT-BENOIT (86)
12h15 Conférence de presse sur le projet Center Parcs POITIERS
16h30 Visite de l'entreprise Violleau-Marolleau (production d'engrais organiques, installation de panneaux photovoltaïques) BRESSUIRE
17h00 Inauguration du théâtre de Bressuire co-financé par la Région.Spectacle BRESSUIRE


Samedi 14 /01


Salon Passerelle des étudiants et des lycéens. Table ronde sur l'apprentissage LA ROCHELLE


Lundi 16 /01


08h15 Invitée de France Info
14h30 Réunion plénière du Conseil régional POITIERS
18h30 Voeux de Ségolène Royal aux forces vives de la région, dans le grand hall du Lycée Kyoto, symbole de l'excellence environnementale - Discours


Mardi 17/01


10h00 Conférence sociale régionale sur l'emploi avec tous les partenaires sociaux POITIERS
17h00 BN
18h30 Invitée d'Elysée 2012 sur ITELE


Jeudi 19/01


8h30 Invitée de Bourdin 2012 sur RMC


Vendredi 20/01


Inauguration de logements sociaux à Haute Qualité Environnementale financés par la Région (Quartier du Mireuil)
Voeux de Maxime Bono , Député-Maire de La Rochelle , aux acteurs économiques (comme tous les ans)


Lundi 23/01


7h45 Invitée de La Matinale de Canal +


Dimanche 29/01


12h00 Invitée de « 12/13 Dimanche » sur France 3
Festival de la Bande-Dessinée d'Angoulême


Lundi 30/01


14h30 Session plénière du Conseil Régional. Débat sur l'énergie


Mercredi 01/02


19h00 Invitée de BFM TV


Mardi 07/02


Déplacement à Marseille dans le cadre de la campagne présidentielle à l'invitation de Patrick Menucci

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 21:16

 

 

Lettre de Ségolène Royal


 

Ségolène Royal, Présidente de la Région Poitou-Charentes et une délégation d’agriculteurs composée de deux Vice-Présidents de la Région, Benoît Biteau et Serge Morin, en charge des questions agricoles, de Colette Balland, ancienne Conseillère Régionale, et de Michelle Georges, responsable d’Accueil Paysan et de la filière caprine, se rendent à Fatick pour inaugurer la première foire agricole.
C’est l’aboutissement de quatre années de travail et d’un partenariat entre les agriculteurs des deux Régions.

Des actions de coopération décentralisée très originales ont été mises en place et ont rencontré un grand succès avec plus de 1 500 entreprises qui ont été créées permettant de faire vivre leur famille et leur entourage de leur travail.

Les paysans de la Région Poitou-Charentes ont apporté leurs savoir-faire en matière d'élevage et de fabrication de fromages de chèvres. Le succès est tel que les producteurs ne peuvent pas répondre à l’ensemble de la demande. Cette activité a permis de structurer une activité économique localement sur la Région de Fatick.

Ces actions permettent une empreinte écologique bénéfique pour l’environnement avec l’utilisation systématique des énergies renouvelables grâce au transfert de technologies.

En contre-partie les éleveurs de la Région de Fatick ont apporté beaucoup sur les techniques d’élevage en période de sécheresse.

Cette coopération décentralisée s’est construite dans un esprit participatif, gagnant-gagnant. Elle s’est construite en circuit court sans intermédiaires bureaucratiques, mais par des contacts directs entre agriculteurs, éleveurs et techniciens agricoles des deux pays, par la volonté des deux Régions et de Ségolène Royal qui souhaite qu’un euro engagé soit un euro utile.

C’est l’exigence de ce que pourrait être une vrai politique de coopération efficace et garantissant la prise en compte des savoir-faire locaux en assurant un progrès sur les territoires apparaissant pauvres alors que tant de richesses humaines ne demandent qu’à se traduire en projets.

Il est évident que dans cette crise mondiale, on s’en sortira les uns avec les autres et pas les uns contre les autres.


Une coopération exemplaire sur la souveraineté alimentaire :

La Région Poitou-Charentes a développé la notion de souveraineté alimentaire avec une valorisation des productions locales : activités de maraîchage et d’élevage, autour de la production de viande, de lait et transformation fromagère, ce qui a permis à plus de 1 000 familles d’éleveurs de vivre dignement, de structurer une filière économique et de fournir de la nourriture à leur entourage.

Ségolène Royal visitera, notamment, la ferme-école de Kaydara qui développe le maraîchage bio et l’agroforesterie et installe de futurs producteurs, et la fromagerie de Djilor.


Une coopération exemplaire sur l’énergie solaire :


La Région Poitou-Charentes et la Région de Fatick ont participé au développement de foyers améliorés afin de réduire de 80% la consommation en bois et de participer ainsi à la lutte contre la déforestation. Un programme de développement des énergies solaires a également été mis en place et a permis d’électrifier des villages devenus autonomes en énergie. Ségolène Royal et les élus régionaux visiteront les villages de Diouroup et Djilor qui sont autonomes en énergie.


Une coopération exemplaire sur l’économie locale et le développement :


La Région de Fatick a mis en oeuvre des bourses tremplins pour les jeunes créateurs d’entreprises à l’image de l’initiative qui avait été mise en œuvre par la Présidente de la Région Poitou-Charentes dans sa région. Ce dispositif a connu le même succès à Fatick qu’en Poitou-Charentes avec la création de 540 entreprises : coiffeurs, couturières, Cyber Café, forgerons, fabriquants de charrettes …
La Présidente de la Région Poitou-Charentes et les élus régionaux rendront visite à un maraîcher à Djilor et à une couturière à Fatick.

Ces actions ont notamment donné lieu à un développement de l’éco-tourisme avec Accueil paysan qui va permettre de labelliser une quinzaine de lieux d’hébergement sur la Région de Fatick et qui seront référencés pour la première fois en 2012 dans le guide français Accueil paysan.
Avant de partir dans la Région de Fatick, Ségolène Royal rencontre les milieuxculturels et notamment Youssou N’Dour.
Il est évident que dans cette crise mondiale, on s’en sortira les uns avec les autres et pas les uns contre les autres.

 

L' Equipe de Ségolène Royal

 

 


 

 

Programme de la visite de travail de coopération décentralisée agriculture environnement au Sénégal de Ségolène ROYAL
Du jeudi 5 au samedi 7 janvier 2012


Jeudi 5 janvier : Dakar -Fimela

10h00: Visite du nouveau Centre de formation aux métiers de l'agro-industrie financé par l'Agence Française de Développement.

10h45: Rencontre avec les créateurs de Linkedafrica, réseau social de mise en relation d’entreprises africaines.
12h00: Déjeuner à la résidence de l'Ambassade de France avec Youssou Ndour, candidat à la Présidentielle sénégalaise et chanteur,  et des acteurs culturels de Dakar :

- Souleymane Keïta, peintre

- Mme Ken Bugul, écrivain

- Cyrille Touré alias Thiat, rappeur du mouvement Y'en a marre

- Mme Penda Mbow, universitaire (sociologue) et militante des Assises nationales

- Ibrahima Thioub, universitaire (doyen de la faculté d'histoire)

- Oumar Sankhare, universitaire (grammairien)

- Mme Salimata Wade, chercheuse (directrice de l'équipe de recherche en alimentation humaine).


14h00: Départ pour la Région de Fatick, jumelée avec la Région Poitou-Charentes.


17h00: Visite de la Communauté rurale de FimelaVisite de la ferme-école agro-écologique de Kaidara, centre de formation ouvert à l’agriculture responsable et aux énergies renouvelables, partenaire du Conseil Régional dans le cadre du programme sur les énergies renouvelables.

 

 

Vendredi 6 janvier : Fimela - Tattaguine - Diouroup - Fatick - Foundiougne


9h30: Rencontre avec la Communauté rurale de Tattaguine. Visite de l’école élémentaire Ségolène Royal de Keur Martin

10h15: Rencontre avec la communauté rurale de Diouroup, inauguration des lampadaires solaires et rencontre avec des producteurs de foyers améliorés (foyers de cuisson à meilleure efficacité énergétique permettant d’économiser du bois).

12h00 FATICK : Ouverture session budgétaire de la Région de Fatick.

13h00 FATICK : Déjeuner au CEDAF (centre de formation des femmes).
16h00 FATICK : Rencontre avec Macky Sall, candidat à l'élection présidentielle sénégalaise, ancien Premier ministre et maire de Fatick. Inauguration et ouverture officielle de la Première grande foire agricole caprine :

* Discours de M. le Maire, de M. le Président du Conseil Régional de Fatick, de Mme la Présidente de la Région Poitou-Charentes, de M. L’ambassadeur de France et de Mme le Ministre de l'Agriculture du Sénégal

* Visite des expositions et animations culturelles.


17h30 FATICK : Visite de l'atelier de couture de Aminata Cambène Ndieng, créé grâce à une Bourse Tremplin à l’initiative de la Région Poitou-Charente.



Samedi 7 janvier : Foundiougne - Dakar

9h30: Visite des Jardins Maraîchers de Mbam, chez Wagaan Ndiaye, bénéficiaire du programme Bourses tremplin.
11h00: Visite de la fromagerie de Djilor (équipement chauffe-eau solaire ), du gîte Accueil Paysan de Madame Sarr, bénéficiaire d’un bourse tremplin et d’un programme de développement du tourisme.
13h00: Déjeuner au campement « Baobab sur Mer » de Foundiougne.
19h00: Dakar, Ambassade : Apéritif avec les milieux économiques de Dakar.



 


Monsieur Youssou N’DOUR


1. Un des artistes les plus connus du continent
Youssou N'Dour a grandi dans le quartier de la médina de Dakar. Sa mère est une griotte, d’origine Wolof et Toucouleur.
De confession musulmane, membre de la confrérie mouride du Sénégal, Youssou N'Dour est actuellement marié à Aïda Coulibaly, métisse sénégalo-française. Aïda Coulibaly est actuellement la présidente de la Fondation Youssou Ndour.
Il a travaillé avec des artistes de renommée internationale comme Peter Gabriel, Paul Frederic Simon, Manu Dibango, Alan Stivell.
L'une des chansons les plus célèbres de Youssou N'Dour est 7 Seconds en duo avec la chanteuse Neneh Cherry. En 1998, il compose l'hymne pour la phase finale de la Coupe du monde de football 1998, La Cour des grands, qu'il chante avec Axelle Red. Il est le compositeur de la musique du film d'animation Kirikou et la sorcière (1998).

2. Son engagement politique et social

Chanteur engagé depuis longtemps, Youssou N'Dour a notamment organisé en 1985 un concert pour la libération de Nelson Mandela au Stade de l'Amitié de Dakar. Il a également organisé plusieurs concerts au profit de l'organisation humanitaire Amnesty International.
Youssou N'Dour a lancé le 13 février 2008 avec la collaboration de Benetton United Color une société de microcrédit, baptisée Birima., présentée au Forum mondial de l’économie responsable de Lille en 2009 (thème : « l’argent responsable »).
Il est également membre du comité d'honneur de la Fondation Chirac, aux côtés du Président de la République française ainsi que de Kofi Annan, ancien secrétaire général de l'ONU, des Prix Nobel de la paix Rajendra Pachauri, Muhammad Yunus et Rigoberta Menchu.
Le 2 janvier 2012, il se déclare candidat à l'élection présidentielle sénégalaise. Il reconnaît ne pas avoir de formation universitaire mais il met en avant sa popularité et ses succès de chef d’entreprise.

3. L’homme d’affaires

Youssou N'Dour possède un studio d'enregistrement à Dakar et une discothèque, le Thiossane. En septembre 2003, il crée un groupe de presse baptisé Futurs-Médias, composé du journal L'Observateur (Sénégal), quotidien le plus lu au Sénégal (tirage 66 000 exemplaires), de la Radio Futur Média (RFM), et plus récemment de la télé futurs médias (TFM).

 


 

 

Madame Ken BUGUL (Ecrivaine)

 

Ken Bugul est un pseudonyme de Mariètou Mbaye. Elle est née en 1947 à Ndoucoumane, dans la région de Thiès. En wolof, Ken Bugul signifie « celle dont personne ne veut ».

D’abord fonctionnaire internationale chargée de la planification familiale pendant plus de sept ans, elle devient administratrice du Centre de promotion et de vente d’œuvres culturelles, d’objets d’art et d’artisanat à Porto Novo, au Bénin. Menant en parallèle une carrière de romancière sous le pseudonyme de Ken Bugul, elle signe en 1982 son premier roman « Le Baobab fou ». Son style humoristique mais très engagé sur des sujets comme la condition des femmes, l’islam ou les rapports Nord-Sud en fait l’une des grandes voix féminine de la littérature.

Elle a écrit, entre autres, en 1999 « Riwan ou le Chemin de Sable », en 2005 « Rue Félix-Faure » et 2008 « Mes hommes à moi ».


 


Souleymane KEITA (Artiste peintre)

 

 

Né en 1947 à Gorée, Souleymane Keïta a fait ses études à l’école nationale des Beaux Arts de Dakar.
Il reste très marqué par ses nombreux voyages dans différents continents et par un séjour de plusieurs années aux Etats-Unis (Professeur de céramique et de peinture au Jamaïca Arts Center à New York) où il s’installe en 1975 pour travailler, rencontrant de nombreux artistes et multipliant les échanges. En 1985 il retourne – choix conscient, voire engagement – au Sénégal et se fixe à Gorée.

Il a exposé en Afrique, en France, aux Etats-Unis, au Mexique et au Japon.
Ses tons latéritiques, dont la dominante monochrome rend encore plus subtil le jeu des dégradés, se réfèrent au « voyage initiatique » que l’artiste effectua au début des années 1990 dans le pays mandingue, terre ancestrale des Keïta. La série Chemises du Chasseur de Souleymane Keïta réfère aux chasseurs mandés.

Son œuvre tend, dans les années 1980, vers le non-figuratif et l’abstraction raffinée, associant des signes mythiques dogons, un style élégant dans l’esprit de Kandinsky, parfois un univers surréaliste proche de celui de Tanguy.



Madame Penda MBOW (Historienne)

 

Penda Mbow  est une historienne et une militante de la société civile sénégalaise. Ministre de la Culture dans le gouvernement Boye pendant quelques mois en 2001, elle est maître-assistante d'histoire médiévale à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, présidente du Mouvement citoyen et membre du M23.
En 1986 elle obtient un doctorat d'histoire médiévale à l'Université de Provence avec une thèse de 3e cycle intitulée « L’aristocratie militaire mameluke d’après le cadastre d’Ibn al-Ji’an : éléments de comparaison avec la France ».
Le 22 mai 2011 elle reçoit le prix Jean-Paul II pour la paix, une distinction décernée par le Vatican qui lui a été remise par le nonce apostolique, Mgr Luis Mariano Montemayor.

 


 

Professeur Oumar SANKHARE (Professeur de Lettres)

 

Le Professeur Sankharé est un passionné de la langue et de la littérature françaises. Agrégé de lettres classiques, enseignant d’humanités à la faculté des lettres et sciences humaines de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, son goût pour le français l’a conduit, à l’âge de soixante ans, à relever un défi : celui d’être après Senghor, le seul Africain titulaire d’une agrégation de grammaire. On connaît la difficulté de l’épreuve : actuellement il n’ya que cinq lauréats par an.
Pour le Professeur Sankharé, consacrer sa vie au français c’est aider l’Afrique. Dans le débat sur la place des langues nationales, où il voit pour certains « un fonds de commerce idéologique », il aime rappeler que le français est la langue unificatrice de l’Afrique, qui lui permet de s’entretenir avec un Malien ou un Togolais.

 

 


 

 

Ibrahima THIOUB (Historien)

 

Ibrahima Thioub est né le 18 juin 1955 à Malicounda Ouolof (Sénégal). Docteur en histoire (doctorat d’université en histoire contemporaine de l’Afrique à l’Université Paris 7 - Denis-Diderot), il est actuellement professeur d’Histoire en poste à la Faculté des lettres et Sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et Directeur du Centre Africain de Recherches sur les Traites et les Esclavages (CARTE).
Ses recherches et enseignements portent sur l’historiographie africaine, les systèmes de domination et leurs idéologies, les esclavages et les traites en Afrique.
Il mène actuellement une étude sur les identités chromatiques et prépare un ouvrage sur l’esclavage dans la vie quotidienne à Saint-Louis du Sénégal qui débouchera sur un colloque international prévu en juin 2012, auquel l’Ambassade de France apporte son soutien, sur « Saint Louis du Sénégal et de la Nouvelle Orléans : Histoire comparée et croisée de deux cités portuaires de part et d’autre de l’Atlantique du XVIIe au XXe siècle ».


 

 

Cyrille TOURE (Animateur de « Y’en a marre »)

 

Cyrille Touré alias Thiat, membre du mouvement Y’en a marre, est un rappeur du groupe Keur Gui de Kaolack. Il fait parti des leaders de l’opposition à la candidature du Président Abdoulaye Wade.

 

 


 

 

 

Madame le Professeur Salimata WADE (Professeur de nutrition humaine)

 

Le Professeur Salimata Wade est professeur titulaire de classe exceptionnelle de physiologie et nutrition humaine. Elle enseigne à la faculté des sciences et techniques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Spécialiste reconnue de l’alimentation humaine, elle dirige la formation doctorale en nutrition et alimentation humaine à l’école doctorale « Sciences de la vie, de la santé, de l’environnement » de l’UCAD
Elle a obtenu en 2010 le prix de la CEDEAO et de l’Union africaine pour les femmes scientifiques.
Elle est, au Sénégal et en Afrique de l’Ouest, une personnalité de premier plan, tant ses prises de position ont un écho dans la société civile. Qu’il s’agisse de lutte contre la malnutrition, et des politiques concrètes à mettre en œuvre, ou de la place des femmes dans la société, ou encore du respect de la démocratie, ses interventions sont toujours sans complaisance à l’égard des idées reçues et de ceux qui les soutiennent, fussent-ils puissants ou en cour.

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 22:51
    

Dominique.JPG


Cette fin d’année 2011 révèle une fois de plus les multiples contradictions de Nicolas Sarkozy et de son équipe.

Comment leur accorder un quelconque crédit lorsque l’on aperçoit le chef de l’Etat redécouvrir les fondamentaux de sa fonction et se rendre au chevet des « invisibles», de la « France d’à côté », depuis qu’un directeur d’institut de sondages lui a appris que 50% de ses concitoyens se sentaient oubliés de la démocratie ? Serait-ce avec une naïveté touchante ou un cynisme extraordinaire que le rédacteur du projet UMP, Bruno Le Maire, déclare : « il faut une réappropriation démocratique par les citoyens  […] il apparaît évident que, désormais, pour convaincre, les citoyens doivent s’approprier la décision, voire décider eux-mêmes » ? Et quelle cohérence dans ces propos alors même que le gouvernement bâillonne l’électorat dit « jeune » ou « populaire », en réduisant au strict minimum la campagne d’inscription sur les listes électorales ?

Mais alors vous, élus en responsabilité, que n’avez-vous agi lors de ces cinq dernières années pour créer cette confiance fondée sur le respect et l’expertise du citoyen, sur des règles transparentes ? Pourquoi avez-vous eu peur d’organiser un référendum sur la nécessaire réforme des retraites comme nous y invitaient Ségolène Royal et l’ensemble de la gauche ? Vous avez finalement ignoré ce besoin de démocratie, préalable à toute réforme consentie.

Dommage pour le peuple français, mais quel « succès » pour les chargés d’étude des agences de notation qui furent beaucoup plus convaincants si l’on en juge la diligence déconcertante avec laquelle vous avez suivi leurs recommandations en relevant à nouveau l’âge légal de départ à la retraite, moins d’un an après la réforme de 2010.

Que d’occasions ont été manquées alors même que nous traversons une crise – non plus seulement financière - mais une crise de civilisation qui impose de co-construire les décisions avec tous les talents de la France du XXIème siècle.

C’est le sens de l’appel pour un audit citoyen de la dette qui a déjà réuni 52 000 signatures. C’est le sens de l’action que je mène au quotidien en tant que Maire. Dans chacune de mes actions, mon équipe et moi nous imposons un « impératif d’invention démocratique » qui repose sur le partage du pouvoir et la reconnaissance de l’expertise citoyenne. C’est le cas au travers des avis-citoyens que les habitants de mon arrondissement, tirés au sort sur les listes électorales, ont mis au point dans le cadre d’ateliers du futur sur le bien-vieillir, le logement ou encore l’urbanisme de demain. C’est la force de cette intelligence collective qui me convainc que la société gagne à être traitée en adulte et qui mettra un terme à la société de défiance dans laquelle les Français sont plongés.

Souhaitons que 2012 soit l’année du changement à gauche avec François Hollande et le retour de l’espérance. C’est donc avec sérieux et détermination que nous, hommes et femmes de gauche, devons expliquer quelles sont les conditions de re-création d’une société de la confiance. A nous de défendre un modèle émergent fondé sur l’écoute et l’implication de tous. En un mot, à nous de « redonner le pouvoir au peuple » comme l’énonçait déjà Ségolène Royal à Bully-les-Mines début 2011. 

 

Dominique Bertinotti

 


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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 22:39

Lettre de Ségolène Royal

 

 

Cher(e)s ami(e)s de Désirs d’avenir, Chers animateurs,


Je voulais vous annoncer que notre prochaine Assemblée Générale se tiendra le 4 février 2012 à 14h au Musée social 5, rue Las Cases à Paris (Métro : Solférino).

Cette réunion se tiendra sous le thème de la Fraternité. Je vous propose de remettre à cette occasion le premier « Trophée de la Fraternité ». Avez-vous autour de vous des idées de personnes qui, à titre individuel ou au nom d’une association, mériteraient vraiment de recevoir cette marque de reconnaissance ?

Nous aurons le plaisir également, lors de cette Assemblée générale d’examiner ensemble les bonnes idées issues de la consultation des adhérents de Désirs d’avenir qui ont été très nombreux à participer.

Du fond du cœur, je vous souhaite de Joyeuses Fêtes ainsi qu’à tous ceux qui vous sont chers.


Ségolène Royal

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 17:39

 

 

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Cher(e)s ami(e)s,

Je tiens aujourd'hui à vous faire partager la passionnante lecture du dernier ouvrage de Guillaume le Blanc, « Que faire de notre vulnérabilité ? », tant les questions qu'il y aborde avec rigueur et sensibilité sont au coeur de mon engagement et du combat commun des socialistes.

Professeur de philosophie à l'université de Bordeaux, Guillaume le Blanc approfondit dans ce livre une réflexion sur l'exclusion, la précarité et l'invisibilité sociale à laquelle je suis très attentive car elle nous invite à éviter les mots qui stigmatisent et elle témoigne toujours d'un profond respect pour ceux que notre société repousse aux marges de ses normes dominantes.
Par temps de crise et alors que la droite, pour masquer ses échecs, ne cesse de dresser les uns contre les autres, les travaux de Guillaume le Blanc font oeuvre salutaire.

Deux fois, déjà, nos routes se sont croisées.

D'abord à Poitiers, il y a quelques années, où Guillaume le Blanc m'avait apporté son précédent livre « Vies ordinaires, vies précaires » (Seuil, 2007).
Il y appelait à entendre la parole des sans voix.
Il y montrait notamment comment la précarisation des vies ordinaires et l'angoisse, largement partagée, de la fragilisation sociale résultaient non seulement du chômage mais aussi de toutes les formes de « sous-travail » (contrats à durée déterminée, temps partiel subi, travailleurs pauvres) qui se sont massivement développées et « esseulent » chacun dans sa vulnérabilité.

Je me souviens des mots frappants de ces chômeurs qu'il citait et qui décrivaient ce qu'ils vivaient comme une sorte de mort sociale. Comme ce chauffeur de poids lourds, privé d'emploi à 57 ans : « le chômage, c'est un tombeau. Le type, il s'engouffre tout doucement et puis il tombe tout doucement et puis il s'en va jusqu'au fond ».

Dans la disqualification des vies précarisées et le mépris social qui l'accompagne, Guillaume le Blanc pointe avec finesse et justesse un intolérable manquement à l'obligation de respect mutuel et un déni de l'égalité républicaine : « le discrédit des précaires, écrit-il, frappe en retour de discrédit la société qui précarise toujours plus ».
Il montre aussi comment la relégation ébranle le sentiment d'appartenance commune, comment l'assignation à une vie réduite n'est pas une fatalité mais une construction économique, sociale et politique, comment faire porter aux précaires la responsabilité première de leur sort masque l'injustice qui leur est faite et comment, quand on en vient à se vivre comme « sans valeur » ou « sans prix », on perd peu à peu la force de lutter.

Nous nous sommes retrouvés en août dernier à La Rochelle, à l'université d'été du Parti socialiste, dans une table ronde intitulée « Société précaire, société indignée » (revoir ici mon intervention).
Une fois encore, j'avais été frappée par la convergence des questions qui nous tiennent à coeur, chacun bien sûr dans son registre.
La philosophie, telle que la pratique avec talent Guillaume le Blanc, est un bel antidote aux pensées paresseuses et une critique percutante des idées reçues.
La politique, telle que je la conçois, est indissociable d'une volonté de transformation du monde : elle suppose de poser les mots justes sur ce qui nous révolte et de rendre aux « invisibles » de la visibilité digne.
Philosophie et politique ont besoin l'une de l'autre.

Dans son dernier livre, dont je vous recommande chaleureusement la lecture car ce philosophe s'adresse en termes clairs à tous ses concitoyens, Guillaume le Blanc se demande (et nous demande) quel est « ce monde qui ne peut inclure les uns qu'en excluant les autres ». Il montre qu'il n'y a pas, d'un côté, les « exclus » et, de l'autre, les « inclus » mais plutôt une société dont l'endroit (la performance, la réussite, la vie bonne) est indissociable d'un envers (la précarisation du plus grand nombre, l'exclusion, les vies fragilisées, une citoyenneté à deux vitesses) dont la peur étend son ombre sur tous.

Le grand intérêt de cet ouvrage est de montrer combien la vulnérabilité (le sentiment de s'enfoncer ou la peur de basculer) est un sentiment commun à tous, même à ceux dont la vie semble protégée.
Il appelle chacun à reconnaître sa propre fragilité et à « faire vie commune dans ce partage de la vulnérabilité », au-delà des clivages entre ceux qui sont « dedans » et ceux qui sont « dehors » car les uns et les autres constituent ensemble les deux faces d'une même réalité sociale.
Il nous appelle à rejeter la mise à distance des plus faibles. Et à bâtir, à l'écoute de tous, un ordre social juste qui assure à chacun les sécurités nécessaires (au travail et hors travail) pour prendre sa vie en mains.
Là est aujourd'hui l'urgence car la marginalisation croissante de pans entiers du peuple de France empêche notre pays d'affronter efficacement et de surmonter la crise actuelle.

Encore faut-il, comme le souligne à juste titre Guillaume le Blanc, que les plus fragilisés, les plus précarisés, retrouvent « voix au chapitre » et que « leur analyse singulière » du monde tel qu'ils le vivent (et le subissent) puisse s'exprimer dans le débat public.
Cela suppose, à l'opposé de l'assistanat et à l'inverse des discours culpabilisateurs de la droite sarkozyste (dite « sociale » aussi bien que « populaire »), un projet politique qui redonne de la voix aux sans voix et du pouvoir aux sans pouvoir. Pour redonner à chacun le pouvoir de peser sur son destin particulier et sur le destin commun.
Non seulement écouter mais entendre.
Non seulement apporter des solutions mais les construire ensemble.

C'est une conviction que je partage de longue date et que j'ai exposée dans mon livre « Lettre à tous les résignés et indignés qui veulent des solutions » (Plon, 2011, lire ici des extraits).
C'est, à mes yeux, l'un des enjeux majeurs de l'élection présidentielle de 2012.

Fidèlement,

Ségolène Royal

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