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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 14:40
Tito Boeri - telos-eu.com

La montée des populismes et des mouvements xénophobes en Europe est la face la plus visible d’un mouvement plus profond, qui voit une part croissante de l’électorat traditionnel de la gauche s’interroger sur la générosité des systèmes sociaux, notamment envers les travailleurs étrangers. La gauche peut-elle ignorer cette question ? Non. Doit-elle pour autant se plier à cette logique ? Non plus.

Les récessions profitent traditionnellement aux partis de gauche, dont le soutien aux politiques de redistribution est perçu par les électeurs comme une espèce de réassurance. Si un salarié perd son emploi ou voit ses revenus baisser, il y aura quelqu’un pour s’inquiéter de lui. « Personne ne sera laissé de côté » pourrait être la devise des sociaux-démocrates. L'âge d'or de la social-démocratie au Parlement européen, ce fut le milieu des années 1990, quand l'UE affichait un taux de chômage à deux chiffres. La primauté du groupe social-démocrate à Strasbourg a disparu à mesure que le taux de chômage européen convergeait avec celui des États-Unis et que le taux d'emploi s’approchait des objectifs de Lisbonne. Mais la récession actuelle n’a pas inversé la tendance : on a vu au contraire une droitisation de l’échiquier politique et l’essor de mouvements xénophobes, tandis que s’effondraient les partis de gauche associés historiquement avec la construction de l'État-providence en Europe. Pourquoi ? (Lire la suite sur Telos.eu.com)

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