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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 12:49

par Allain Jules

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Rendez à Solférino, celle qui mérite le PS : Ségolène Royal.

11 février 2010 at 22:30

En ce moment, le flingueur en chef, Mister Georges, Georges Frêche, dernier dinosaure charismatique que personne ne peut coincer par un marivaudage, astucieux soit-il, vieux bonobo (pan paniscus/singe) devant l’Eternel à qui on n’apprend pas à faire la grimace, a sorti son bazooka. L’artillerie lourde est entrain de faire des dégâts, de Montpellier à Paris. La bourrasque indescriptible est entrain de mettre KO tous les apprentis sorciers, falsificateurs et voltigeurs du mensonge exacerbé, tous ces fraudeurs prêts à tout pour accuser à tort, même en torturant et triturant hypocritement la langue française.

Georges Frêche le tonton-flingueur.

Ce triste épisode ressemble à celui, botulicien et/ou béhachélien qui a fait rire dans les chaumières de France et de Navarre ces dernières heures. Au-delà du pauvre Vaugelas qui se retourne dans son sépulcre, ces médias-là, lyncheurs à souhait qui tiraient à boulets rouges pour faire la peau à George Frêche et par ricochet à Ségolène Royal, lui déroulent aujourd’hui le tapis rouge. Fichtre. Il a d’ailleurs, à juste titre, déclaré que La n°1 du Politburo ex parti socialiste, habituée des hold-up, qui n’était donc pas à son coup d’essai -réussite fulgurante avec la dame de Poitou-Charentes-, vient de réaliser un échec cuisant et retentissant en voulant dézinguer Mister Georges Frêche.

A cet effet, quelqu’un, un grand journaliste qui se reconnaîtra, s’adressa à un ami qui voulait en finir avec un autre en lui disant : « fait lui le coup de l’antisémitisme, ça marche toujours ». Or, l’antisémitisme galvaudé, tiré par les cheveux, de derrière les fagots, les caniveaux, ultime syncrétisme d’un plan diabolique d’une clique de bras cassés, un ramassis de flingueurs à fusil à eau, de flèches en papier et de gourdins en éponge, fait passer aujourd’hui une lutte digne, celle de l’antisémitisme, en eau de boudin. Ce sont des amateurs qui souillent ce combat à des fins personnelles et des manœuvres politiciennes dont le PS n’a plus besoin.

Qui a dit que Ségolène Royal divisait ?

Victime de la fraude, d’un vol caractéristique prouvé, d’une mascarade sans nom, Ségolène Royal est restée digne mais surtout intelligente, s’évertuant à ne pas créer de dissension au Parti socialiste. A sa place pourtant, vu la mystification dont elle a été le souffre-douleur, certains assoiffés du pouvoir n’allaient pas avoir la sagesse de déposer les armes. D’ailleurs, pour petit rappel, un de ses lieutenants de l’époque, Manuel Valls pour ne pas le nommer, avait déclaré : « Nous n’allons pas laisser qu’on nous voler notre victoire ». Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.

La logiquement hypocrite s’est organisée. Le silence coupable des médias a donc voulu qu’elle soit comme par enchantement, éliminée d’office pour que continue la dégringolade de la France pilotée sournoisement pour des intérêts personnels. Or, le sens de l’Etat fait de Ségolène Royal, l’épigone de feu Philippe Seguin pour la gauche. Ainsi, l’honnêteté intellectuelle, la force, l’intelligence et l’anticipation accompagnent son parcours depuis des décennies. Les cuistres ont fait passer le Parti socialiste, la vraie opposition démocratique, à côté de quelque chose qui risque de miner encore la refondation du géant aux pieds d’argile qu’est devenu Solférino.

Contrairement aux affirmations de ses opposants, Ségolène Royal n’est pas autoritaire mais exigeante. Envers elle-même en premier. C’est aussi ça être un homme d’Etat. Sans oukase donc, elle mène sa barque avec bonheur aujourd’hui en Poitou-Charentes. Mais, la force de la propagandastafell médiatique a corrompu certains esprits faibles. Mais, vous pourrez nous jouer « je mens tout le temps » mais un jour, chacun jugera sur pièce, les « qui » sont dans le vrai.


 



par Edmond APARICIO, Militant socialiste en déshérence
publié dans Le Monde.fr du 18.11.08


C'ÉTAIT IL Y A UN PEU PLUS D'UN AN...


Au PS : fausses barbes et vieilles dentelles pour barrer la route à Ségolène Royal


Bertrand Delanoë appelle ses troupes à "voter massivement pour Martine Aubry". Pour justifier son choix le Maire de Paris parle de "sauvegarder l’identité même du Parti socialiste". Delanoë rejette définitivement la main tendue par Ségolène Royal au congrès de Reims. En clair, les différences seraient la conception et la nature du Parti socialiste et ses alliances électorales.

Aujourd’hui, hormis les élus, le gros du bataillon de militants ce sont les employés municipaux ou de collectivités territoriales contrôlés par le PS, les assistants des élus et les “encartés fantômes” inscrits par les soins des barons locaux pour perpétuer leur pouvoir sur l’appareil. Fonctionnaires, retraités et quelques naïfs désireux de participer en politique complètent le tableau. D’ailleurs, le verrouillage et la langue de bois imposée par les caciques locaux font fuir très vite le peu d’intrus qui s’aventurent dans les sections du PS. Le tableau peu flatteur décrit précédemment est sans doute l’un des facteurs du déclin du parti.

Est-ce ce "parti de militants" que Delanoë entend préserver pour aller à la reconquête de l’opinion et gagner l’élection présidentielle en 2012 ?

Un nouveau PS doit voir le jour pour que nous soyons capables de bâtir un grand dessein. Il est impératif et urgent de s’ouvrir à la société, d’être à l’écoute d’un monde en constante mutation. C’est le souhait et l’ambition de Ségolène Royal et les militants rénovateurs qui la soutiennent. Delanoë ne veut pas entendre d’un parti ouvert car lui et ses amis ont peur de perdre au change. Ce qui intéresse est l’avenir du socialisme français et pas la cuisine électorale des courants archaïques.

Au secours, Rocard, Emmanuelli, Fabius et Jospin reviennent !

L’autre marotte du Maire de Paris ce sont les alliances. Au préalable je rappelle qu’il a eu une chance inouïe lors des dernières élections municipales. A Paris une bonne partie de l’électorat de centre gauche a voté utile dès le premier tour. Ceci explique les pourcentages moins importants du Modem et des Verts dans la capitale par rapport au résultat de ses formations en France. En juin 2009, lors des élections européennes, Delanoë aura tout le loisir de vérifier le score réel du PS à Paris.

Comme à chaque congrès, les courants jouent au "plus à gauche tu meurs". Avoir milité au PS pendant presque trente ans me permet d’affirmer que l’orthodoxie n’est qu’un stratagème qui sert à attirer les délégués au moment du vote. Après le congrès la motion majoritaire oublie vite son intransigeance et les minoritaires le droit à lui rappeler, moyennant une distribution savante des investitures aux prochaines échéances électorales.

Quand on est fort, moderne, crédible, l’alliance avec le MODEM, les Verts ou d’autres forces politiques à gauche du PS n’est pas un handicap. C’est plutôt un gage de réussite. Un PS uni et sûr de lui peut nouer des alliances sans renier ses convictions.

En 1988, Mitterrand a pactisé avec des secteurs du centre-droit pour assurer sa victoire face à Chirac. Delanoë, Jospin, Emmanuelli, Fabius étaient déjà figures nationales du PS. Les avez-vous entendu dire ou écrire quelque chose contre cette alliance ?

Beaucoup de mauvais médecins se sont portés au chevet du PS depuis vingt ans. Aujourd’hui ces bons samaritains reviennent au galop. Ils ne feront qu’achever le malade si parviennent à garder la main et restent à la tête du Parti Socialiste.

Faisons preuve d’imagination et de pragmatisme à l’heure où le monde capitaliste se meurt, victime de ses contradictions et de turpitudes des maîtres de la finance qui ont saigné les économies de la planète entière et rendu impuissant le pouvoir politique.

Au XXI° siècle une nouvelle forme de gouvernance et des rapports différents entre les hommes doivent voir le jour. Cette exigence n’est pas seulement nécessaire pour la France ou l’Europe. Il y va de l’avenir de tous les peuples et de la préservation de l’environnement, des valeurs démocratiques et du progrès social.

Voilà ce qui aurait dû être au centre du débat lors du congrès de Reims.

Jeudi et vendredi prochains, les militants socialistes ont intérêt à élire une direction libérée du carcan des vieux courants et du poids étouffant des éléphants. Bertrand Delanoë et ses amis semblent peu soucieux de cette exigence privilégiant aveuglement le TSR (Tout Sauf Royal). Dans l’ombre de Martine Aubry ou Benoît Hamon, les troupes de DSK, Fabius et Emmanuelli participent au même jeu de massacre.

Malgré les tonnes d’invectives et contrevérités lancées contre elle, Ségolène Royal reste le seul choix d’un PS qui doit se moderniser maintenant pour reconquérir le coeur et la confiance des Français. Il y va de la survie du parti de Jaurès, Blum, Mendès France et Mitterrand et de l’avenir de la gauche !

 


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